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Drew Barrymore : la victime qui surprend dans Scream

Pop Culture > Films > Scream > Drew Barrymore
Par Jordan Servan,  publié le 3 novembre 2025 à 8h00.
Pop Culture
Drew Barrymore

Image d'illustration. Drew BarrymoreDimension Films / PR-ADN

Avant que Neve Campbell ne devienne l’icône de la saga Scream dans le rôle de Sidney Prescott, l'actrice américaine Drew Barrymore était sérieusement pressentie pour incarner l’héroïne de ce film culte du cinéma d’horreur des années 1990.

Tl;dr

  • Drew Barrymore devait initialement jouer le rôle principal dans Scream, mais elle choisit finalement d’incarner la toute première victime.
  • Ce choix permet de surprendre le spectateur en jouant sur le faux-semblant et le suspense dès les premières minutes.
  • La stratégie s’inspire de classiques comme Psychose et Alien, renouvelant le genre slasher tout en marquant durablement le public.

Une star inattendue dans le rôle de la victime

Lorsque le film Scream est entré en production, tout semblait indiquer que Drew Barrymore camperait le personnage principal. Sa notoriété, héritée notamment de son passage remarqué dans E.T., devait naturellement attirer les spectateurs. Les studios misaient sur cette figure populaire pour porter le film : à tel point que son visage dominait les affiches, tandis que son nom apparaissait souvent seul en tête des programmes cinématographiques.

Pourtant, un revirement surprenant intervient dès les débuts du tournage. Séduite par l’intensité et la fraîcheur du scénario, Drew Barrymore sollicite un changement radical : incarner non pas l’héroïne mais la toute première victime, Casey Becker. Dans une interview accordée à Entertainment Weekly, l’actrice confie avoir été séduite par ce mélange inédit d’humour et d’angoisse, rare à ses yeux dans le cinéma contemporain : « Oh mon Dieu, il n’y a rien eu comme ça depuis si longtemps. »

L’art du faux-semblant au service du suspense

Ce choix inattendu réjouit immédiatement le scénariste Kevin Williamson, qui y voit l’occasion de recréer un moment fort à la façon de Janet Leigh dans Psychose. Pour lui, il s’agissait de marquer durablement le spectateur avec une séquence d’ouverture choc : « Je voulais vraiment ce moment énorme à la Janet Leigh. Quand elle meurt, on se dit : « Attendez… Ce n’était pas elle sur l’affiche ? »». La production, tout comme la société Dimension Films, adopte rapidement cette idée : tout miser sur la présence rassurante de Barrymore, pour mieux renverser les attentes dès les dix premières minutes.

En salle comme lors des campagnes promotionnelles, tous les signaux désignaient donc l’actrice comme pièce maîtresse du récit. Pourtant, ce choix scénaristique s’est révélé un formidable outil pour désorienter le public et instaurer une tension inédite : personne n’était plus à l’abri.

Mécaniques d’un choc narratif hérité des classiques

Loin d’être isolée, cette stratégie puise son inspiration dans quelques grands jalons du cinéma d’horreur. Si Psychose reste emblématique avec la disparition tardive de Marion (interprétée par Janet Leigh), Alien perfectionne encore ce principe en reléguant initialement Ripley (incarnée par Sigourney Weaver) au second plan avant de la révéler en héroïne véritable.

On peut énumérer parmi ces ruses narratives :

  • L’attribution trompeuse du rôle principal via le casting ou le marketing ;
  • L’élimination précoce ou tardive d’un personnage pourtant central ;
  • L’introduction progressive du véritable protagoniste après un bouleversement inattendu.

Dans Scream, cet artifice orchestré autour de Drew Barrymore s’est avéré redoutablement efficace pour ancrer le film dans une tradition tout en renouvelant le genre slasher — et prouver ainsi que derrière chaque visage familier pouvait se cacher une chute brutale… et mémorable.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Une star inattendue dans le rôle de la victime
  • L’art du faux-semblant au service du suspense
  • Mécaniques d’un choc narratif hérité des classiques
En savoir plus
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