Donald Trump promet de revenir sur le cas du constructeur chinois ZTE
Le constructeur chinois ZTE a aujourd'hui l'interdiction d'utilisation des technologies américaines pour ses smartphones.
C’est une grave polémique pour ZTE qui met en péril l’avenir de la société chinoise. Et pour cause : ce dernier ne peut plus utiliser les technologies américaines pendant sept ans. Et qui dit technologies américaines dit système d’exploitation Android et autres puces Qualcomm. Deux outils indispensables dans la fabrication de smartphones dans un marché de plus en plus concurrentiel. Suite à cette décision, ZTE aurait tout simplement décidé de suspendre les activités de sa branche mobile. Face à cela, le gouvernement chinois a décidé d’intervenir pour aider le constructeur à se sortir de cette mauvaise impasse. Et l’interlocuteur dans ce deal n’est autre que… Donald Trump ! L’actuel président américain s’est même fendu d’un tweet à propos de cette histoire…
Donald Trump va ouvrir les négocations
President Xi of China, and I, are working together to give massive Chinese phone company, ZTE, a way to get back into business, fast. Too many jobs in China lost. Commerce Department has been instructed to get it done!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 13, 2018
C’est à travers son outil favori de communication, le réseau social Twitter, que Donald Trump s’est exprimé à propos des négociations avec ZTE via la voix du président chinois Xi Jinping. Des négociations que l’on imagine déjà compliqué et mettant l’avenir de la firme.
Le président de la Chine et moi-même travaillons ensemble pour donner les moyens au constructeur chinois ZTE de reprendre son activité. Trop d’emplois ont été perdu en Chine. Le département du Commerce a reçu l’ordre d’y parvenir !
Espérons donc que le gouvernement américain reçoive le message et permette au constructeur chinois de pouvoir continuer sa vie. Ce n’est pas la première fois que les USA posent problèmes à certaines firmes. Huawei a vu son lancement en Amérique annulé l’an dernier suite à divers problèmes. Ce dernier aurait même développé depuis 2012 son propre système d’exploitation. Le but ? Avoir un plan B en cas de sanction des USA empêchant Huawei d’utiliser des technologies comme Android. Un plan logique lorsque l’on sait que les téléphones du constructeur tournent sous ce système d’exploitation et s’imposent comme numéros trois mondiaux…