Des chercheurs mettent au point un virus “furtif” pour lutter contre le cancer métastatique
Si la médecine moderne a fait d'énormes progrès ces dernières années, certaines maladies restent encore incurables. Les cancers, par exemple, donnent du de fil à retordre aux experts. Toutes les pistes sont actuellement explorées.
La médecine moderne a encore énormément de progrès à faire, notamment pour permettre de guérir les maladies rares et incurables, ou presque, qui font tant de morts chaque année dans le monde. C’est le cas des cancers. Aujourd’hui, l’une des méthodes les plus usitées pour guérir un cancer consister à tenter de bombarder les cellules cancéreuses avec du “poison” via la chimiothérapie. Malheureusement, cette méthode détruit aussi au passage des cellules saines, ce qui entraîne son lot d’effets indésirables, et plus particulièrement si le cancer s’est propagé dans tout le corps. Voici une nouvelle piste prometteuse.
Un virus oncolytique discret pour détruire les cellules cancéreuses
C’est pour cette raison que des chercheurs explorent aujourd’hui l’idée d’utiliser des virus oncolytiques qui viennent cibler et tuer les cellules cancéreuses. Cela étant dit, la raison qui explique que ces virus ne soient pas davantage usités est que, dès lors que les cellules cancéreuses commencent à se propager dans le corps, leur utilisation n’est plus aussi efficiente parce que le système immunitaire tente de se débarrasser dudit virus, le rendant inutile, ou presque.
sans que le système immunitaire ne le prenne pour cible
Cela étant dit, il y a une bonne nouvelle sur ce front. Une équipe de chercheurs de la Case Western Reserve and Emory est parvenue à modifier un adénovirus humain pour créer une version plus “discrète” du virus capable d’échapper au système immunitaire, lui permettant ainsi de faire son travail sans que le système immunitaire du patient ne tente de l’éliminer.
Cela permet aussi de créer une approche plus sûre et il serait plus facile aux docteurs de le déployer dans la mesure où ils n’auraient plus nécessairement besoin de le délivrer directement dans les régions tumorales du corps du patient mais simplement dans la tumeur principale elle-même. Cela étant dit, ces recherches n’en sont encore qu’à un stade préliminaire. Il faudra certainement attendre de longues années avant de pouvoir envisager que ce traitement ne soit adopté dans les hôpitaux.