Le déploiement de la 4G continue sur un rythme soutenu
Hier soir l'Arcep a publié son premier bilan sur l'investissement des opérateurs dans le mobile, comme le préconise la toute nouvelle prérogative issue de la loi Macron.
L’Arcep suit de près le déploiement des réseaux mobiles afin que les opérateurs respectent le calendrier établi, notamment pour la 4G. Nouvelle prérogative pour le régulateur dictée par la loi Macron, elle doit présenter un bilan annuel sur l’investissement de chaque opérateur pour leur réseau mobile.
Arcep : les opérateurs français sont de bons élèves
Hier jeudi, le régulateur des télécoms a rendu public son premier rapport sur les investissements dans le mobile qui concerne tous les opérateurs français. “La régulation doit pouvoir s’appuyer sur des tableaux de bord réguliers permettant de mesurer l’avancée des opérateurs dans les déploiements. Ce rapport en est un” déclarait le président de l’Arcep, Sébastien Soriano. D’autres évoquent plutôt une façon de mettre la pression sur les opérateurs et notamment ceux qui ne suivraient pas le rythme.
Globalement, le gendarme des télécoms se dit plutôt satisfait de l’avancement dans le déploiement de la 4G. Alors qu’en octobre la couverture de la population devait atteindre 25%, l’obligation des opérateurs a été largement respectée puisque les chiffres étaient de 76 % pour Orange, 72% pour Bouygues Telecom, 52% pour Free et 39% pour SFR au pointage réalisé au mois de juillet. Selon l’Arcep, “le déploiement s’est réalisé à un rythme largement supérieur à ceux qui avaient été observés en 2G et en 3G“.
Les contrôles continueront pour surveiller l’avancement
Si les opérateurs sont sur un bon rythme pour le déploiement de la 4G, l’Arcep est toutefois préoccupée pour la couverture des zones peu denses qui représentent 63% du territoire et 18% de la population. Si l’on s’en tient au calendrier, d’ici le mois de janvier 2017, tous les opérateurs disposant de fréquences dans la bande des 800 Mhz (Orange, Bouygues Telecom et SFR) devraient faire en sorte que 40% de la population habitant dans ces zones ait accès à la 4G. Si Orange couvrait 25% en juillet 2015, SFR et Bouygues Telecom n’en étaient qu’à 1%.
L’Arcep sera “particulièrement vigilant au respect de l’obligation qu’ont ces opérateurs de couvrir 40% de la population de ces zones peu denses d’ici janvier 2017“. Quant à la bande des 2,6 Ghz, tous les opérateurs avaient atteint 25% de couverture de la population au mois de juillet.