Demain, des robots aspirateurs espions ?
Un robot aspirateur espion bientôt dans nos logements ? L’annonce faite par le PDG d’iRobot peut semer le doute, dans la mesure où celui-ci voudrait partager les données cartographiques recueillies par les robots aspirateurs de ses clients avec Google, Apple ou Amazon.
Face à une concurrence de plus en plus forte, iRobot tente de trouver de nouveaux débouchés. Une des stratégies proposées par le PDG d’iRobot est d’exploiter les données accumulées par ses robots aspirateurs. Établir une cartographie de la maison, avec l’autorisation de l’usager, pourrait ainsi permettre d’offrir des objets et des services adaptés au client.
Des robots aspirateurs iRobot fortement concurrencés
C’est cette même cartographie de l’intérieur des maisons qu’iRobot aimerait fournir à de potentiels partenaires. Le PDG du Groupe souhaite ainsi nouer un partenariat avec une des grandes firmes américaines (Amazon, Google, Apple) et vendre ses données data dans les deux ans.
Roomba, le robot du groupe, qui est déjà utilisable avec l’assistant Alexa d’Amazon, pourrait ainsi être doté de nouvelles fonctionnalités. Ce robot intelligent devrait toutefois remplir certaines conditions, comme la garantie que les données recueillies soient fiables, point sur lequel le robot aspirateur d’iRobot a encore des progrès à faire par rapport à la concurrence.
Vers une nouvelle génération de robot aspirateur connecté
C’est aussi dans le domaine de la communication des données que Roomba peut progresser, n’étant doté du Wi-Fi que depuis cette année. Pour le concepteur du robot, nous allons assister à une nouvelle génération d’aspirateurs connectés.
Ces robots aspirateurs devraient être plus performants avec leurs capteurs, des unités de calcul et des antennes radio, comme cela existe déjà pour les smartphones. Cela permettrait d’interagir avec d’autres appareils connectés et ainsi d’obtenir encore plus d’informations.
Il reste toutefois des limites à cette idée : celles que les usagers ne souhaitent pas que leur intérieur soit violé et que le robot aspirateur devienne un objet trop intrusif. Le concepteur de Roomba se montre tout de même optimiste : s’il indique que le consentement des usagers sera demandé, il pense que ceux-ci ne verront pas d’inconvénient à cette démarche.