DeepMind, l’IA de Google, rate un contrôle de mathématiques plutôt basique
SI les intelligences artificielles qui existent aujourd'hui peuvent impressionner à accomplir des tâches très complexes, il arrive qu'elles échouent sur des opérations aussi simples qu'un contrôle basique de mathématiques.
DeepMind, l’intelligence artificielle de Google, a maintes fois fait ses preuves. Ses capacités ne sauraient être remises en cause tant elle a su impressionner, ou faire peur, c’est selon. Rien ne semble l’arrêter, elle apprend, sans relâche, et exécute, vainquant l’Homme sans aucune considération. Mais la machine peut encore se gripper sur des problèmes simples…
DeepMind échoue à un contrôle basique de mathématiques
L’IA DeepMind a ainsi tout récemment été piégée par un concours de mathématiques présenté à des élèves de 16 ans dans le cursus scolaire américain. Autrement dit, un test tout à fait basique pour un système capable de battre le meilleur joueur de go au monde ou des professionnels de StarCraft II.
De plus, DeepMind avait été spécifiquement entraînée sur le sujet en révisant à fond l’algèbre, le calcul et les questions les plus communes des problèmes de mathématiques. Pourtant, rien de tout cela n’aura permis à l’algorithme de traduire une question du test. Plus précisément, c’est la combinaison de mots, de symboles et de fonctions mathématiques qui aura fait échouer le système.
Nul doute que l’IA de Google reviendra plus forte la prochaine fois
Les mathématiques sont l’une des disciplines les plus exigeantes au niveau cérébrales, du calcul en lui-même, avec ses nombreuses règles, à la mise en équation, c’est un défi de taille pour une machine. Le fait que DeepMind ait échoué peut rassurer mais aussi inquiéter. On peut y voir là les limites actuelles de l’IA dans un cas pratique très concret et cela montre à Google, et aux spécialistes en la matière, les limites technologiques sur lesquelles il convient de s’améliorer.