DAS : ces 4 smartphones émettent trop d’ondes selon l’ANFR
C’est l’ANFR (Agence Nationales des Fréquences Radio) qui le dit : quatre smartphones sont dangereux pour la santé car ils émettent trop d’ondes. Ces modèles vont au-delà des seuils fixés par l’agence.
On sait que les ondes électromagnétiques sont mauvaises pour la santé, et qu’elles peuvent provoquer des cancers. L’usage des smartphones étant en augmentation constante et constituant une potentielle source de risques, l’ANFR a signalé les smartphones qui dépassent le seuil maximal d’émissions électromagnétiques.
Quatre smartphones dangereux pour la santé à cause des ondes qu’ils émettent
Et ils sont quatre à dépasser le seuil de débit d’absorption spécifique (DAS) maximum légal, qui a été fixé à deux watts par kilogramme (W/kg). On retrouve en premier lieu l’Echo Star Plus (2,01 W/kg), l’Honor 8 (2,11 W/kg), l’Alcatel PIXI 4 de six pouces (2,04W/kg). En bon dernier, on retrouve le Neffos X1 (2,52 W/kg).
Trois des fabricants incriminés ont réagi une fois alertés par l’ANFR. Que ce soit Alcatel, Honor ou Echo, ils ont apporté leurs différents correctifs, disponibles dans les mises à jour qui s’installent automatiquement dès lors que les smartphones sont en 3G ou en 4G.
Les constructeurs ont déjà réagi
Les usagers sont quant à eux encouragés par l’ANFR à s’assurer que la mise à jour a été correctement effectuée. Si trois smartphones ont su faire face, ce n’est malheureusement pas le cas du Neffos X1. Pour ce terminal, il était en effet impossible de régler le problème via une mise à jour à distance.
Le constructeur TP-Link a ainsi été contraint de rappeler son smartphone défaillant. Les usagers ont jusqu’au 16 juin prochain pour procéder à un échange gratuit. Pour en savoir plus, si vous êtes propriétaire d’un Neffos X1, vous pouvez vous rendre sur leur site internet.
Déjà, l’ANFR avait tiré la sonnette d’alarme au mois d’avril en signalant le dépassement du seuil autorisé pour le Hapi30 d’Orange. Et le directeur général de l’agence, Gilles Brégant, a indiqué que les smartphones les plus populaires pourraient bien être contrôlés prochainement. A noter toutefois que les cinq smartphones incriminés sont les seuls à l’avoir été depuis que l’ANFR a pris ces mesures en 2006.