Chiffrement : Un père exige d’Apple le déblocage de l’iPhone de son fils décédé
Un père de famille italien a envoyé un courrier à Tim Cook pour lui demander le déblocage de l'iPhone de son fils décédé afin d'y récupérer ses souvenirs. Il attend encore la réponse d'Apple.
On le sait, Apple et le FBI sont en conflit sur l’affaire du chiffrement de l’iPhone utilisé lors de la tuerie de San Bernardino. La marque à la pomme refusait d’ouvrir une porte d’entrée pour accéder aux données du téléphone utilisé par les terroristes sous couvert d’un devoir de confidentialité à assurer à sa clientèle. Le FBI a donc fait appel à un prestataire extérieur pour débloquer le smartphone.
La firme de Cupertino va une nouvelle fois devoir faire face à une demande similaire et cette fois, elle va devoir jouer serré dans sa communication, car cette dernière émane d’un père qui demande un accès aux données du smartphone de son fils décédé.
Le père veut récupérer les souvenirs chiffrés de son fils
C’est le magazine italien Repubblica.it qui relate l’affaire. Leonardo Fabbretti, un père endeuillé par le décès de son fils adoptif atteint d’un cancer des os, a adressé un courrier à Tim Cook pour lui demander de faire sauter le chiffrement de l’iPhone de son défunt fils.
Le père de famille déclare vouloir simplement récupérer les photos, les vidéos stockés sur l’iPhone et ainsi, garder un maximum de souvenirs de son fils décédé la semaine dernière après son long combat contre la maladie.
Apple n’a toujours pas répondu
Leonardo Fabbretti indique qu’il n’a toujours pas reçu de réponse de Tim Cook. L’homme tient à préciser qu’il partage la position d’Apple au sujet du chiffrement, mais demande à ce que la firme à la pomme prévoie des mesures dans des cas aussi exceptionnels que le sien.
S’il ne reçoit pas de réponse favorable de la part d’Apple, cet architecte italien indique qu’il n’hésitera pas à se tourner vers les experts de Cellebrite, la firme israélienne qui aurait collaboré avec le FBI sur le déblocage de l’iPhone de San Bernardino. Selon lui, la firme lui aurait déjà proposé ses services gratuitement.