Cette capsule pourrait aider à gérer les complications suites aux attaques cardiaques
La médecine a fait d'énormes progrès ces dernières années. Les technologies modernes, la compréhension de la génétique, la miniaturisation. Autant de techniques ayant le potentiel de sauver davantage de vies.
Le fait qu’une personne ait survécu et se soit pleinement rétablie d’une attaque cardiaque ne signifie pas que cette personne soit totalement tirée d’affaire. En effet, les attaques cardiaques peuvent causer des dommages à divers endroits dans le corps et des complications peuvent se manifester bien plus tard. Des chercheurs pensent avoir trouvé une solution à ce problème.
Des cellules souche protégées par un bouclier
Une équipe de scientifiques de l’Université Rice pense avoir développé une méthode de réparation du tissu cardiaque et de réduction des cicatrices. Celle-ci utilise des capsules remplies de cellules souche. Ces cellules ont beaucoup été étudiées ces dernières années, notamment dans de telles situations. Mais dans la mesure où elles sont étrangères au corps, le système immunitaire peut décider de s’y attaquer et de les rejeter.
pour offrir un traitement de longue durée
En utilisant des capsules et en chargeant ces capsules de cellules souches, les chercheurs espèrent pouvoir les “protéger” pendant qu’elles font leur œuvre. Selon Ravi Ghanta, co-auteur de cette étude, “initialement, les chercheurs espéraient que les cellules souche deviendraient des cellules cardiaques mais il s’avère que ce n’est pas le cas. À la place, les cellules libèrent des éléments guérisseurs qui permettent de réparer et de réduire les conséquences de la blessure. En utilisant cette approche de thérapie sous bouclier, nous espérons pouvoir améliorer ces bénéfices en gardant ces cellules en vie plus longtemps et en plus grand nombre.”
Pour l’heure, les chercheurs n’en sont qu’à tester ce nouveau système de livraison des cellules sur des souris. Il s’avère cependant que les souris qui ont reçu ces cellules souche sous bouclier ont guéri 2,5 fois plus que celles qui utilisaient des cellules souche non protégées. Il est actuellement bien trop tôt pour envisager ce genre de thérapie sur l’homme. Si tant est qu’elle soit viable.