Le cerveau des fourmis pourraient guider des robots
Selon une équipe de scientifiques, le système de navigation des fourmis aurait un fonctionnement semblable à un GPS. Ce système pourrait servir d’inspiration dans la conception d’un logiciel de guidage de robots.
On connaissait déjà les capacités exceptionnelles des fourmis lorsqu’il s’agit de porter des charges impressionnantes en relation avec leur petite taille. Une étude scientifique révèle leur fantastique système de navigation, leur permettant de trouver leur chemin dans n’importe quelle direction. Les scientifiques estiment que ces capacités formidables seraient une véritable source d’inspiration pour la création d’un système de guidage destiné à des robots.
Le cerveau des fourmis est un véritable GPS
Le cerveau des fourmis a beau être minuscule, les capacités de l’insecte, elles, sont extraordinaires, notamment la capacité à se diriger. Une équipe de scientifiques composée de français, d’australiens et de britanniques ont mené des recherches sur des fourmis du désert et leur découverte est surprenante. La fourmi posséderait un système de navigation comparable à un véritable GPS.
Les chercheurs indiquent que les fourmis sont capables de trouver le chemin vers la fourmilière alors même qu’elles se déplacent à reculons pour tirer une charge trop lourde pour être portée autrement. Durant l’expérience, les fourmis s’arrêtent afin de repérer les lieux puis se remettent en marche dans la bonne direction. Elles utilisent la position du soleil et la reconnaissance des lieux pour trouver leur itinéraire. Elles sont en outre capables de tenir leur cap qu’elles se déplacent en avant, en arrière ou sur le côté. Des capacités qui font appel à des transferts d’informations entre plusieurs zones du cerveau, expliquent les scientifiques.
Une source d’inspiration pour la robotique
« Les fourmis ont un petit cerveau dont la taille est inférieure à une tête d’épingle mais, malgré cela, elles peuvent naviguer sans problème dans des conditions difficiles », soulignait le professeur Barbara Webb de l’université d’Edimbourg située en Ecosse, en ajoutant : « Comprendre leur comportement nous donne de nouveaux éclairages sur le fonctionnement de leur cerveau et peut nous inspirer pour concevoir des systèmes robotiques reproduisant leurs fonctions cérébrales ».