Ce médicament pourrait aider le processus de guérison en imitant une inflammation
La recherche médicale est un sujet extrêmement vaste. Des chercheurs travaillent d'arrache-pied à tenter de guérir des maladies graves mais l'Homme aurait aussi beaucoup à gagner s'il pouvait tout simplement guérir plus facilement et plus rapidement.
Vous êtes-vous déjà demandé(e) pourquoi, suite à une blessure quelconque, certaines parties de notre corps pouvaient être enflammées ? La réponse est assez simple, en vérité. C’est la réponse naturelle de notre corps. L’idée, ici, est que ce gonflement vient augmenter l’influx sanguin dans la zone en question pour aider le processus de guérison. Et c’est précisément le concept sur lequel des chercheurs ont travaillé pour créer un médicament capable justement d’améliorer ce processus de guérison.
Ce médicament simule une inflammation
Le médicament en question répond au petit nom de SDV1a. Et il peut être injecté n’importe où dans le corps. Lorsqu’il pénètre dans le corps, le médicament vient imiter les signaux d’une inflammation dans cette zone particulière. Les cellules souches sont alors trompées, elles se mettent au travail et font leur possible pour guérir, sans les effets indésirables d’une inflammation. Durant leurs tests sur des souris souffrant de la maladie neurodégénérative de Sandhoff, les résultats ont montré que lorsque le médicament était injecté dans le cerveau des souris avec des cellules souches neuronales humaines, les celles souches des souris traitées étaient davantage en mesure de migrer là où elles étaient nécessaires.
pour améliorer le processus naturel de guérison du corps humain
Apparemment, cela aurait entraîné chez les souris une plus longue espérance de vie et aurait même retardé l’apparition de symptômes associés à la maladie. Selon Evan Snyder, l’un des principaux auteurs de cette étude, le potentiel de ce médicament est énorme, tout particulièrement en ce qui concerne les troubles neurodégénératifs. “Nous sommes optimistes quant à ce médicament, son mécanisme d’action pourrait bénéficier à diverses maladies neurodégénératives tout comme à problèmes non neurologiques comme les troubles cardiaques, l’arthrite ou même les cancers du cerveau.”
Bien sûr, il faudra très certainement attendre encore très longtemps avant qu’un tel médicament puisse être autorisé sur les humains, si tant est qu’il le soit un jour mais c’est en tous les cas une découverte très prometteuse. Espérons que les tests arrivent à leur terme.