Black Lives Matter : Sony va lutter contre le racisme et l’injustice sociale avec un fonds d’aide de 100 millions de dollars
Le géant japonais annonce la création de Sony Global Social Justice Fund, une initiative visant à soutenir des actions antiracistes.
Si Sony Corporation et Sony Interactive Entertainment s’étaient illustrés en avril dernier avec un fonds d’aide de 100 millions de dollars pour lutter contre le coronavirus et un fonds d’aide de 10 millions de dollars pour soutenir les développeurs indépendants, Sony Music a décidé de se mêler à ces bonnes actions en créant un fonds d’aide de 100 millions de dollars pour lutter contre le racisme et l’injustice sociale dans le monde. Les premiers dons iront directement à des organisations qui encouragent l’égalité des droits.
— Sony Music (@sonymusic) June 5, 2020
Rob Stringer, président de Sony Music, a déclaré : « L’injustice raciale est un problème mondial qui affecte nos artistes, auteurs-compositeurs, notre peuple et bien sûr la société dans son ensemble. Nous nous opposons à la discrimination partout dans le monde et nous agirons en conséquence. Sony Music a créé ce fonds avec le plein soutien des initiatives prises par notre société sœur de divertissement, Sony Pictures Entertainment, et toutes les divisions de Sony Corporation« . A noter que plusieurs cadres de la société, comme Peter Gray de Columbia Records ou encore Sylvia Rhone d’Epic Records, se sont également regroupés pour former The Promotion Coalition, une initiative qui vise à collecter 100.000 dollars pour mener diverses actions contre le racisme.
La Cour fédérale d’Australie inflige une amende de 2,1 millions d’euros à Sony Interactive Entertainment Europe
Si Sony joue souvent les bons élèves, la filiale européenne de Sony Interactive Entertainment s’est récemment fait épingler par la Cour fédérale d’Australie pour avoir induit en erreur des consommateurs à travers son service client concernant le remboursement d’un jeu sur le PlayStation Store et dérogé à la législation australienne en indiquant qu’il était impossible de rembourser un jeu sans l’autorisation du développeur ou encore que le remboursement se ferait via de la monnaie virtuelle PlayStation et non de l’argent réel. Rod Sims, le directeur de la commission australienne de la concurrence et des consommateurs, n’a pas hésité à intervenir : « Les droits de garantie du consommateur n’expirent pas après le téléchargement d’un produit numérique et ne disparaissent certainement pas après 14 jours ou toute autre date arbitraire revendiquée par une plateforme de jeux ou un développeur. Ce que Sony a dit à ces consommateurs était faux et ne reflète pas les droits accordés aux consommateurs australiens en vertu de la loi australienne sur la consommation. Les consommateurs qui achètent des produits numériques en ligne ont exactement les mêmes droits que s’ils achetaient dans un magasin physique. »
Sony Interactive Entertainment Europe a reconnu sa responsabilité et payera une amende de 2,1 millions d’euros (ou 3,5 millions de dollars australiens), qui comprend notamment les frais juridiques de la commission australienne de la concurrence et des consommateurs. Que cela soit pour l’Australie ou d’autres pays, Sony va lancer une enquête interne pour régler rapidement le problème.