6 ans seulement et 16 000 $ d’achats in-app durant l’été sur la carte de crédit de sa maman
Les applications mobiles ont clairement changé nos vies. Il en existe pour tout. Et les jeux vidéo sont évidemment présents. Avec, parfois, des achats intégrés. Et là, gare !
Les stores d’application regorgent d’applications en tous genres. Une grande partie de celles-ci sont des jeux vidéo. Et parmi ceux-ci, nombre proposent aux utilisateurs des achats intégrés, des microtransactions permettant tantôt de progresser plus vite, tantôt d’acheter des items, cosmétiques ou non, tantôt de débloquer des fonctionnalités. Libre à chacun de dépenser de l’argent réel ou non. Pour peu que le compte en banque suive. Mais cela peut poser certains problèmes.
À 6 ans, il dépense 16 000 $ en achats in-app
Ces dernières années, les géants que sont Apple et Google ont déployé des mesures préventives pour permettre aux parents de mettre en place des restrictions sur leurs appareils et éviter ainsi d’éventuelles dépenses d’argent non désirées dans les applications. Ceci pour éviter que les enfants, notamment, ne dépensent sans le savoir, et sans le vouloir, de l’argent bien réel dans des jeux.
Malheureusement pour la courtière en immobilier Jessica Johnson, ces mesures de prévention n’étaient pas activées. Résultat de l’opération, son fils de 6 ans, George Johnson, a dépensé pas moins de 16 000 $ dans des achats in-app via la carte de crédit de sa maman durant l’été dernier.
sur le jeu Sonic Forces
Le jeu en question est Sonic Forces. George a commencé par acheter des packs à 1,99 $ avant de passer à des offres plus onéreuses, à 99,99 $. En une seule journée, il y a même eu pas moins de 25 transactions pour un total de plus de 2 500 $. Jessica a d’abord pensé que toutes ces transactions étaient frauduleuses et a immédiatement contacté sa banque, Chase. On lui a répondu qu’elles avaient bien été réalisées par elle-même et qu’elle devait contacter Apple.
Apple lui a indiqué qu’il s’agissait d’achats in-app faits dans le jeu. C’est à ce moment que Jessica Johnson a réalisé qu’ils étaient l’œuvre de son fils. Malheureusement, la firme de Cupertino lui a dit qu’il était “trop tard” pour faire quoi que ce soit, dans la mesure où elle n’a pas appelé dans les 60 jours après les transactions. Bien qu’elle soit à juste titre en colère contre son fils, elle reste convaincue que la faute est à imputer à Apple.
Selon ses propres mots : “mon fils ne comprenait pas que l’argent demandé était réel. Comment le pouvait-il ? Il joue à un jeu dans un monde qu’il sait ne pas être réel. Pourquoi l’argent serait-il, lui, réel ? Cela demanderait une connaissance du monde qu’il n’a pas encore.”