Comme la précédente version, et malgré les spécificités empruntées à la DualShock 4, la Nacon Revolution Pro Controller 2 est finalement plus proche d’une manette de Xbox One. De par sa taille importante et sa forme tout d’abord, mais surtout du fait de l’agencement asymétrique de ses deux joysticks différents (l’un est concave, l’autre convexe). Un bon choix selon nous, qui mélange le meilleur des deux mondes. Le temps d’adaptation nécessaire pour apprivoiser la manette n’est pas très élevé et les doigts tombent bien là où il faut, d’autant que les matériaux utilisés et notamment le plastique doux du corps sont agréables.
En façade, outre ces deux joysticks donc, dotés par ailleurs d’une amplitude de 46° pour une précision idéale qui demandera un peu de pratique pour être domptée, la Revolution Pro Controller 2 reprend sans surprise les 4 boutons carré, triangle, rond et croix de la DualShock 4. Des boutons start et share (ou select sur PC) sont également là, tandis que le bouton PlayStation (qui ne permet pas d’allumer sa PS4, attention) et le pavé tactile de la manette Sony sont également présents. Tous respirent la fiabilité et proposent un toucher agréable, contrairement à la croix directionnelle. Outre sa texture brillante qui jure un peu avec tout le reste, celle-ci n’est pas très agréable à utiliser mais, au moins, elle peut être configurée pour contrôler 4 ou 8 directions. Un plus certain pour les jeux de combats notamment.
Manette de jeu moderne oblige, sur la face arrière on retrouve deux boutons d’épaule L1 et R1 et deux gâchettes analogiques L2 et R2 dont la sensibilité peut être réglée de manière logicielle (nous y reviendrons plus tard). Confort d’utilisation et sensations sont également au rendez-vous ici.
C’est également ici que se branche l’alimentation de la manette, puisque celle-ci n’est pas sans fil. On appréciera d’ailleurs que le câble tressé de 3m amovible se connecte à la Revolution Pro Controller 2 en USB Type-C et non avec la connectique propriétaire de la précédente manette (facile à débrancher par accident et difficile à remplacer).
Sous la manette, esport oblige on retrouve deux palettes pour y assigner jusqu’à 4 raccourcis (et notamment remplacer les boutons d’épaule et gâchettes), tandis qu’un switch permet d’alterner entre les trois modes (normal PS4, avancé PS4 et avancé PC, chacun indiqué par une couleur différente autour du joystick droit) et un bouton permet d’alterner entre les profils enregistrés dans la manette. Nous reviendrons plus en détail sur cela plus bas. L’ergonomie et le confort des palettes ne sont pas parfaits, mais leur forme est surtout pensée pour ne pas appuyer dessus par mégarde.
Enfin, on relèvera les présences d’une prise casque (mais pas de haut-parleur), d’une petite barre lumineuse dont la couleur change en fonction du joueur/jeu et d’un système de poids dans les poignées pour obtenir une manette à l’équilibrage idéal. On regrettera en revanche l’absence dans la boite de boutons et sticks alternatifs comme la Xbox Elite, mais cela aurait assurément fait grimper le prix.