Comme dit en intro, le Surface Book est tout en magnésium et, inutile de tourner autour du pot, jouit d’une finition absolument irréprochable. Microsoft signe ici son plus beau terminal jusqu’à présent et atteint complètement le standard MacBook. Entre les formes et textures du produit, son clavier fort agréable à utiliser (le trackpad est cependant assez moyen) ou encore sa charnière, l’ordinateur propose un extérieur parfaitement convaincant à l’oeil et au toucher.
En revanche, certains éléments, notamment au niveau de l’ergonomie, viennent un peu ternir ce premier constat. Tout d’abord, pour pouvoir détacher l’écran de la partie clavier (qui intègre d’ailleurs en passant une batterie supplémentaire et un GPU Nvidia dont nous parlerons plus loin), il est obligatoire d’appuyer au préalable sur un bouton physique sur le clavier ou de cliquer sur une icône dans la barre des tâches. Assez fastidieuse et peu intuitive, cette action fait régulièrement perdre quelques secondes.
Ensuite, bien que la partie écran/tablette soit autonome sans le clavier, on y regrettera l’absence de ports USB. On notera heureusement un port SurfaceConnect à la base pour recharger la batterie. Des boutons pour le volume et l’allumage de la machine se trouvent également sur la tranche supérieure de l’écran, de même qu’un port jack à droite et une zone aimantée à gauche (et seulement à gauche) pour y coller le stylet fournit. Du côté du clavier on relèvera la présence de 2 ports USB 3.0, un lecteur de carte SD, un Mini DisplayPort et enfin un autre port SurfaceConnect pour le rechargement.
Côté dimensions, le Surface Book mesure 232 mm de hauteur, 312 mm de largeur et 13 mm d’épaisseur de son côté le plus fin. En effet, fermé, le Surface Book est plus épais du côté de la charnière et n’est donc pas plat. Il arbore même une zone de vide entre l’écran et le clavier qui peut poser des questions de sécurité pour le matériel (on peut imaginer des objets qui glissent dans cette zone ou une forte pression exercée sur le terminal par un objet lourd). Le poids lui est d’environ 1,5 kg, tandis que la partie clavier en représente plus de la moitié. Pas pratique pour le poser dans un coin lorsqu’on utilise que la tablette.
La charnière au centre du dispositif pose un autre problème : l’ouverture maximale est assez limitée. Heureusement, il est possible de brancher l’écran/tablette dans l’autre sens sur le clavier et ainsi d’obtenir au choix une sorte de mode tente qui peut tenir debout ou encore un mode tablette, mais avec le clavier toujours branché en dessous. Windows 10 répond d’ailleurs correctement à ces différents modes d’affichage en tournant correctement l’interface et en désactivant au besoin le clavier pour éviter les mauvaises manipulations.
Enfin, le stylet à 1024 niveaux de pression est le même que celui de la Surface Pro 4. Alimenté par une pile capable de tenir plusieurs mois et connecté à l’ordinateur en Bluetooth 4.0, il permet notamment de dessiner et d’interagir avec Windows 10 (clic droit, actions via le bouton/gomme).