La dernière minute du 30 juin 2015 fera 61 secondes
Le mardi 30 juin 2015 durera une seconde de plus, une occasion pour notre planète Terre de rattraper le temps perdu. Un changement néanmoins susceptible de provoquer des pannes informatiques. La Terre a pris 35 secondes de retard depuis 1967, rajoutées depuis.
« Au troisième BIP, il sera 23 heures, 59 minutes et… 60 secondes ! » Voilà l’étrange phrase que pourrait prononcer l’horloge parlante à la fin de la journée du 30 juin. La journée de demain durera en effet 1 seconde de plus que la normale afin de remettre les pendules de la planète Terre à l’heure !
Une seconde de plus le 30 juin
Depuis 1967, les horloges atomiques décomptent le temps de manière infaillible. Chaque seconde est donc parfaitement égale à celle qui la précède. Avant cela, la durée de la seconde était calquée sur la durée de la rotation de la planète Terre (1/86400e de la durée d’une journée terrestre).
Mais notre bonne vieille planète bleue ne tourne pas à un rythme régulier et subit quelques ralentissements dus aux forces gravitationnelles de la Lune et du Soleil. La Terre prend donc du retard par rapport à notre seconde parfaite et si ce retard n’était pas régulé, le cycle jour/nuit pourrait bien être inversé sur nos montres dans quelques dizaines de milliers d’années !
35 secondes à rattraper depuis 1967
C’est pour compenser ce retard pris par la Terre que l’on doit parfois rajouter des secondes à nos journées. Depuis 1967, le temps atomique a pris 35 secondes d’avance sur le temps mesurer grâce à la rotation de la Terre. C’est donc pour rattraper ce retard que l’on a déjà rajouté 10 secondes en une journée en 1972. Depuis on a rajouté 25 fois une seconde (le 31 décembre ou le 30 juin) lorsque la Terre menace de prendre une seconde de retard.
Ce rajout de seconde n’est pas sans poser quelques problèmes. En 2012, il avait provoqué de nombreuses pannes informatiques, notamment du côté de Firefox qui n’avait pas supporté l’opération. La mesure est si discutée que son maintien ou sa suppression seront débattus lors de la prochaine conférence internationale des télécommunications qui se déroulera en novembre prochain à Genève.