Levée de fonds record pour la start-up toulousaine Sigfox
L’avenir sourit à Sigfox, la start-up toulousaine spécialisée dans l'internet des objets, qui vient de réussir une levée de fonds impressionnante de 150 millions d’euros.
Avec cette nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros, Sigfox, la start-up française spécialisée dans les réseaux de communication pour les objets connectés est assurée d’accélérer son développement. Elle compte ainsi parmi ses nouveaux investisseurs des grands comptes tels que Total, Henri Seydoux ou encore l’américain Salesforce.
Sigfox réussi une levée de fonds de 150 millions d’euros
La start-up toulousaine Sigfox monte d’un cran avec cette levée de fonds de 150 millions d’euros auprès d’investisseurs prestigieux. Depuis sa création en 2010, c’est la deuxième levée de fonds réalisée par l’entreprise française. Déjà début 2015, elle avait levée 100 millions d’euros.
L’internet des objets est un secteur en plein essor, il est donc logique que de plus en plus d’industriels et d’investisseurs s’y intéressent. « Nous sommes heureux d’accompagner le développement de Sigfox dans la mesure où sa technologie peut être décisive pour accélérer le déploiement de l’internet des objets. Leur avance acquise sur le marché en peu de temps et leur capacité à accélérer le déploiement de solutions IoT à grande échelle ont motivé notre investissement », indiquait Patrick Pouyanné, le PDG du groupe pétrolier Total.
Objectif le monde pour Sigfox
Actuellement, Sigfox, qui a conçu une solution de communication pour les objets connectés peu énergivore et économique, est présent dans 26 pays. Elle revendique en outre plus de 10 millions d’objets connectés à son réseau. L’entreprise française en pleine expansion ne compte pas s’arrêter là. Elle envisage de couvrir au moins 60 pays d’ici 2018 et d’atteindre la rentabilité cette même année, avant d’envisager éventuellement une entrée en bourse, indique le PDG de la start-up, Ludovic Le Moan.
Selon l’institut français Idate, les objets connectés vont fortement se développer dans les années à venir. 80 milliards de « choses » connectées pourraient ainsi être recensées en 2020.