Léonard de Vinci : séquencer l’ADN à la quête de son génie
Pour en connaitre davantage sur Léonard de Vinci, des scientifiques souhaitent séquencer le génome de l'inventeur et artiste qui fascine toujours autant près de 500 ans après sa mort.
C’est en analysant son ADN qu’un groupe d’experts espère en apprendre plus sur Léonard de Vinci. Pour ce faire, des chercheurs du monde entier vont tenter de séquencer le génome de l’artiste et touche-à-tout de génie en analysant notamment ses tableaux, dans lesquels ils espèrent trouver des traces de son ADN.
Séquencer le génome de Léonard de Vinci grâce à ses peintures
Le “Leonardo Project”, c’est le nom de ce projet un peu fou, que vont mener pendant au moins 3 ans des chercheurs venus de France, d’Italie, du Canada, des Etats-Unis et d’Espagne. Ils veulent séquencer le génome de Léonard de Vinci afin d’en apprendre plus sur l’artiste génial qui est mort il y a 497 ans. Ils espèrent ainsi en connaitre davantage sur son mode de vie et son alimentation et pourquoi pas découvrir d’où lui venait son génie et sa créativité.
Pour parvenir à leur fin, les scientifiques vont analyser ses peintures à la recherche de cellules de son épiderme, l’artiste avait pour habitude de peindre avec ses doigts. Ils vont également analyser des documents qui lui appartenaient. “De plus en plus de techniques sont mises au point pour récupérer l’ADN de personnes qui ont touché des choses. Je pense aussi qu’il y a une possibilité de matériel biologique à l’intérieur de peintures… Le défi serait effectivement d’obtenir ce matériel sans endommager l’œuvre d’art“, explique Rhonda Roby, une généticienne qui fait partie du “Leonardo Project”.
Authentifier les restes du génie enterrés au château d’Amboise
En outre, si les chercheurs parviennent à séquencer l’ADN de Léonard de Vinci, il serait alors possible de savoir si sa dépouille est réellement celle enterrée dans la chapelle du château d’Amboise. Ils pourraient comparer les résultats obtenus avec les ossements de la famille de Vinci qui avaient été découverts sous des églises à Florence ou à Milan en Italie.
Les chercheurs espèrent pouvoir présenter les résultats de leurs recherches en 2019, l’année où l’on célèbrera les 500 ans de la disparition de Léonard de Vinci.