Humanoïde, le nouveau magazine des créateurs de Canard PC
Presse Non-Stop, éditeur de Canard PC, dévoile son magazine trimestriel sur l'impact sociétal de la révolution numérique : Humanoïde.
Après le bimensuel Canard PC (25.000 exemplaires vendus par numéro) et le trimestriel Canard PC Hardware (38.000 exemplaires par numéro), Presse Non-Stop se lance un nouveau défi avec Humanoïde, un trimestriel consacré à la société numérique. Le premier numéro sera disponible dans les kiosques, dés le 5 juillet prochain, avec des articles qui parleront de Netflix, de BitCoin, de missiles balistiques ou encore d’écoutes téléphoniques.
Ce premier numéro a nécessité le travail de quinze personne pendant plusieurs mois. Avec un chiffre d’affaires de deux millions d’euros en 2014 et un bénéfice de 116.000 euros l’année dernière (+464% par rapport à 2012), l’éditeur de Canard PC peut financer, avec ses propres fonds, quatre numéros.
Humanoïde, le Wired français
La référence internationale dans la presse high-tech, c’est inévitablement Wired, un mensuel américain (basé à San Francisco, en Californie) qui se concentre sur l’incidence de la technologie dans les domaines de la culture, de l’économie et de la politique. Alors que celui-ci devait être lancé dernièrement en France, le nouveau magazine de Presse Non-Stop est forcément comparé à ce dernier, mais pour Olivier Peron et Ivan Gaudé, Humanoïde est différent.
Olivier Peron : « Condé Nast a fait des études de marché et a estimé que le lectorat potentiel en France pour un magazine comme Wired est faible et ne dépasserait pas les 25.000 ventes. Pour eux ce n’est pas assez, mais pour nous ça nous va très bien ! La comparaison avec Wired est inévitable, mais nous sommes assez éloignés d’eux dans le fond. Nous avons voulu éviter un des écueils de la presse high-tech américaine, où la Silicon Valley parle à la Silicon Valley plutôt qu’au grand public. »
Ivan Gaudé : « Si on devait résumer, Humanoïde, c’est Wired en rigolo. Nous sommes sérieux sur le fond, mais distrayants sur la forme. Le ton, c’est notre savoir-faire. C’est grâce à cela que l’on survit. »