Apple aussi pourrait développer un écran flexible
Après Samsung, Apple serait également intéressé pour proposer sur ces futurs dispositifs un écran pliable. La firme de Cupertino a déposé un brevet dans ce sens.
Il y a peu, on apprenait que Samsung s’intéressait aux écrans pliables, le fabricant sud-coréen ayant déposé un brevet pour ce type d’écran dans son pays d’origine. Son concurrent de toujours sur le marché des mobiles, Apple, lui emboiterait le pas, la marque à la pomme aurait elle aussi déposer un brevet aux Etats-Unis décrivant un écran totalement flexible.
Bientôt un iPhone avec un écran pliable ?
C’est tout récemment qu’Apple aurait déposé un brevet d’écran pliable auprès du Bureau américain des brevets et des marques de commerce (le USPTO). En effet, ce dépôt daterait du 22 novembre à en croire nos confrères de « Apple Insider ». Le brevet, enregistré sous le numéro 9.504.170, décrit effectivement un dispositif équipé d’un écran OLED pliable. Un concept qui serait proche des téléphones à clapet, éclipsés depuis la démocratisation des smartphones.
Ce dispositif serait construit dans une structure en métal composé de nickel et de titane. Cette structure serait elle-même faite de deux parties dans lesquelles viendraient se ficher les différents composants du dispositif, à savoir le processeur, le capteur photo ou encore la puce graphique, des composants typiques des smartphones.
Un écran rabattable de différentes façons
Toujours selon la description du brevet, la connexion entre les deux parties du dispositif seraient assurée par une carte à circuits imprimés qui serait également flexible. Le tout serait articulé autour d’une charnière à arbre. En outre, l’écran pourrait offrir différentes orientations, à la manière des PC portables hybrides pouvant s’utiliser comme une tablette. Ainsi, l’écran pourrait se rabattre sur lui-même mais aussi vers l’extérieur, rendant de fait la surface tactile accessible.
Le brevet ne précise pas quels types de dispositifs pourraient intégrer une telle structure flexible. On peut donc imaginer que si Apple exploite ce brevet, il pourrait s’appliquer tant aux iPhone qu’au MacBook, par exemple.