Un sénateur Américain veut faire mener une enquête sur FaceApp
Vous avez très certainement déjà entendu parler de l'application FaceApp. Peut-être même l'avez-vous utilisée pour vous faire vieillir, ou rajeunir. Ses conditions d'utilisation sont moins sympathiques que son concept.
FaceApp, une application de transformation de visage à base d’intelligence artificielle, est (re)devenue virale. Vous n’en avez peut-être pas entendu parler ces derniers jours mais vous avez très probablement vu passer des selfies de personnes plus vieilles de plusieurs dizaines d’années. L’application est redevenue populaire grâce à un son filtre qui utilise l’IA pour simuler à quoi vous pourriez ressembler dans le futur.
Un Sénateur Américain s’inquiète de FaceApp
Malheureusement, les conditions d’utilisation de ladite application ne sont pas franchement sympathiques. Le Sénateur démocrate de New York Chuck Schumer a exprimé son inquiétude à ce sujet et aimerait que l’application soit examinée en bonne et due forme.
Nombreux sont ceux à avoir déjà donné l’alarme. Dans ces conditions d’utilisation, on peut notamment lire que FaceApp aura un “accès perpétuel, irrévocable, non-exclusif, gratuit, mondial” aux utilisateurs de son service.
Et réclame une enquête approfondie
Et la principale donnée dont il est ici question est l’image de votre visage. Le fait que cette application soit développée par une startup russe n’aide clairement pas à rassurer sur l’usage fait de cette donnée très personnelle.
Le Sénateur Schumer en appelait au FBI et à la FTC pour mener une enquête approfondie de FaceApp après avoir découvert que les photos des utilisateurs étaient envoyées dans le cloud. Il n’est pas non plus mentionné explicitement que le traitement par l’IA n’est pas effectué sur l’appareil de l’utilisateur.
Pour Chuck Schumer, cette application pourrait poser “des problèmes de sécurité nationales et de respect de la vie privée pour des millions de citoyens américains” et sa “localisation en Russie pose des questions quant au fait que l’éditeur puisse donner accès à ces données des citoyens américains à de tierces parties, y compris, potentiellement, à des gouvernements étrangers.“