Twitter : qui vole une blague viole le droit d’auteur
Twitter ne semble pas rigoler avec le vol de blagues puisque le site prend des mesures contre les utilisateurs sans scrupules qui s'approprient des tweets humoristiques.
La réappropriation de contenu par les internautes, notamment le contenu humoristique, n’est pas une pratique nouvelle sur le net. Si vous utilisez Twitter, vous aurez probablement remarqué que cette pratique touche tout particulièrement le réseau social alors qu’il suffit pourtant de faire un simple retweet. Nombreux sont les utilisateurs sans gêne (ou les bots) à reprendre un tweet ou une image drôle qu’ils ont vu passer et à reposter la chose plus ou moins modifiée (traduction, ajout de quelques mots, reformulation…etc.) comme si ce contenu venait d’eux. Mais de nombreux utilisateurs et le site lui-même ont à juste titre décidé qu’il s’agissait là de viol de droits d’auteur et des mesures sont en place.
On ne rigole pas avec la propriété intellectuelle
Le site The Verge relaie notamment ce qu’a remarqué récemment le compte Twitter Plagiarism is Bad : Twitter a remplacé des tweets copiant une blague par un message indiquant que ces derniers ne respectaient pas les droits d’auteur.
BREAKING NEWS: Twitter is hiding tweets reported stolen. And it's referring to the author as a "copyright holder" pic.twitter.com/DkteWMZ7zg
— Plagiarism Is Bad (@PlagiarismBad) July 25, 2015
Dans un tweet, l’utilisatrice à l’origine de la blague, une rédactrice freelance du nom de Olga Lexell, explique avoir demandé à Twitter de supprimer les tweets reprenant son trait d’humour. Elle précise que son métier consistant notamment à faire des blagues, il s’agit là de sa propriété intellectuelle et que personne ne devrait avoir le droit de l’utiliser sans la créditer.
Twitter concerné par le plagiat
Aujourd’hui, la démarche (qui se fait via ce formulaire) peut prendre quelques jours. Twitter ne semble pas demander de précisions à la personne à l’origine de la plainte et ne détaille pas sa méthode et ses règles. En cas de suppression d’un tweet, la personne concernée a alors 10 jours pour éventuellement poster une réclamation. Reste que malgré ce système et la possibilité depuis peu de mentionner un tweet, le plagiat risque toujours d’avoir de beaux jours devant lui.