Twitter impose la publicité à tous même ceux qui ne sont pas connectés
En perte de vitesse depuis plusieurs mois, Twitter cherche de nouvelles sources de revenus. Désormais, de la publicité sera diffusée dans chaque tweet consulté.
Le salut de Twitter passerait-il par la publicité ? C’est ce que pensent les responsables produit au sein du site de micro-blogging. Le réseau social vient d’élargir l’affichage de publicités à tous les internautes qui consultent les messages, même ceux qui ne sont pas connectés.
Twitter généralise les tweets sponsorisés
Si le réseau social compte environ 320 millions d’utilisateurs détenant un compte, ce sont plus de 500 millions d’internautes qui consultent les messages publics, sans être connectés, en passant par les recherches Google par exemple. Le réseau social a donc décidé de lancer “un test pour permettre aux annonceurs d’atteindre les plus de 500 millions de personnes qui visitent Twitter tous les mois pour rester au courant de l’actualité sans se connecter“, pouvait-on lire sur le blog officiel de Tweeter.
Concrètement, ces utilisateurs non connectés à Twitter se verront afficher des annonces publicitaires sous forme de vidéos ou de messages lorsqu’ils consulteront un tweet. Dans un premier temps, ce test concernera les Etats-Unis, l’Australie, le Japon et le Royaume-Uni et ne participeront que des annonceurs sélectionnés. Une “décision intelligente” selon Lou Kerner, spécialiste des réseaux sociaux et partenaire chez Flight VC, cité par “Le Point”, qui ajoutait : “Les tweets sont déjà vus en dehors du site, donc monétiser ce trafic est parfaitement sensé“.
Une annonce qui ravit les investisseurs
A cette annonce, le titre de Twitter à Wall Street a fait un bond de +6,35%. Mais cela ne pourrait être qu’un effet d’annonce, il faudra attendre quelques temps pour voir si cette mesure permet réellement à Twitter d’améliorer sa situation.
Si la publicité à grande échelle devrait forcément permettre des rentrées d’argent plus importantes, le vrai problème du réseau social est l’adhésion des utilisateurs. Twitter peine en effet à convaincre de nouveaux internautes à s’inscrire et les utilisateurs actuels sont beaucoup moins actifs que chez le concurrent Facebook.