Le Sony Xperia XZ Premium est propulsé par Android Nougat. Le constructeur y a installé une interface plutôt légère, proche d’un Android “brut”, mais avec néanmoins quelques fonctionnalités en plus, pour enrichir la bête dès la sortie de la boîte.
Malgré la légèreté de cette interface, celle-ci occupe tout de même 15Go sur le terminal, de base. Heureusement le smartphone est équipé de 64Go de mémoire, largement de quoi faire. On regrette toutefois le manque de prise de risque de Sony, il s’agit de la même interface qu’on trouve sur les produits du japonais ces dernières années, sans innovation particulière.
Le déverrouillage du smartphone s’effectue en utilisant la touche latérale “on/off”, à droite du produit. Le scanner d’empreintes digitales étant présent sous ce bouton physique, il suffit d’appuyer une première fois sur la touche pour accéder au smartphone de manière sécurisée. On regrette néanmoins l’impossibilité d’allumer l’affichage d’un simple effleurement de cette touche l’écran éteint, comme cela est proposé chez de nombreux produits de la concurrence.
Une fois l’appareil déverrouillé, l’utilisateur se retrouve devant quelque chose de très classique. Accueil avec widgets et raccourcis des apps, tiroir des notifications avec accès rapides, menu des applications, écran de gauche avec Google Now (si vous le souhaitez), bref, tout ceci ressemble beaucoup à n’importe quel smartphone sous Android “brut”.

Dans les applications “de base”, Sony ne prend pas de risque et cela pourra plaire aux adeptes d’Android sans fioritures. Téléphonie, contacts, messages, tout est en flat design, propre et fonctionnel, l’agenda utilisé est celui proposé de base par Google.
Par contre, côté productivité, le client e-mail est plus intéressant. Il affiche les prochains rendez-vous du calendrier en bas de l’écran et est capable de se synchroniser avec LinkedIn si l’app est installée.

Si l’aspect de l’interface de base ne vous convient pas, il est tout à fait possible de personnaliser cela en utilisant la fonction “thèmes” que Sony a intégrée. Vous trouverez des dizaines de thèmes, gratuits et payants, compatibles directement avec les smartphones Xperia. Les thèmes plus poussés nécessitent l’installation d’un “launcher”.

Nougat oblige, le mode multiview est de la partie, intégré ici par Sony de la façon la plus standard possible. Un appui prolongé sur le bouton multitâche permet d’afficher l’app en cours en haut et de proposer d’autres contenus (issus du mode multitâche) en bas. L’idée est de vous permettre de bénéficier du grand écran pour afficher deux applications en même temps.

Depuis quelques générations de terminaux Xperia, le mode Remote Play est disponible. Il permet d’utiliser l’écran du smartphone pour jouer à la PlayStation 4, avec une manette connectée en Bluetooth. Pour plus de facilité, un module existe pour attacher le smartphone à la manette. Notez toutefois que cette option n’est fonctionnelle que sur votre propre réseau local, avec une bonne connexion.

Les applications multimédias intégrées dans le produit sont à la fois esthétiques dans l’interface et simple à utiliser. Les pochettes des albums musicaux sont affichées en grand et permettent de visualiser rapidement les choix disponibles, dans la galerie photo c’est similaire, avec une présentation sous forme de grille très propre.

Sony a également pré-installé quelques applications qui enrichissent les fonctionnalités de l’appareil. On peut citer What’s New, dans laquelle le constructeur vous propose des contenus à installer, l’app météo, qui est réussie, Lifelog, un tracker d’activité à l’interface efficace et qui est capable de se connecter aux accessoires du japonais, comme la SmartWatch 3 ou les SmartBand.

Dans les paramètres vous trouverez une option intéressante baptisée “Xperia Actions”. Celle-ci propose de créer des scénarios et d’y associer des actions à effectuer. Exemple, il est tard dans la journée, l’heure typique de l’utilisateur d’aller se coucher, le smartphone désactive les notifications.

À l’instar du reste de l’interface sur ce Xperia XZ Premium, l’appareil photo reprend ce qu’on connaissait déjà chez Sony. C’est propre, efficace, complet niveau fonctionnalités, mais pas spécialement novateur. Le mode automatique (auto-supérieur) est capable d’analyser la scène afin de proposer rapidement un mode adéquat (paysage, portrait, macro, nuit, contre-jour…), un mode manuel pour aller plus loin dans les réglages, quelques effets et bien entendu la fameuse capture vidéo au ralenti à 960 images à par seconde (nous reviendrons dessus plus bas). Notez que l’enregistrement de vidéo en 4K se fait via un mode et pas un réglage de définition dans les paramètres.
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