Le casque RIG 800 Pro HS propose un design assez atypique qui lui procure une résistance à toute épreuve. On peut le tordre, le jeter, le casque tient le coup. Il est aussi très léger grâce à son arceau et à l’utilisation d’un bandeau sur suspension qui va réduire la pression sur la tête et les tempes. Les coussinets en double matières (mousse à mémoire de forme et similicuir) ajoutent là aussi un confort indéniable en englobant bien les oreilles tout en isolant des sons extérieurs. L’ajustage du casque s’effectue en retirant les haut-parleurs, on va avoir 3 positions selon notre morphologie.
Sur la partie sonore, le casque est bien paramétré d’usine et il n’y a malheureusement pas d’application fournie de type égalisateur audio pour ajuster ses réglages. Cependant, le casque est très plug&play dans sa démarche et d’ailleurs on retrouve une molette de contrôle du volume en dessous du bouton d’allumage. Pour la version PS4/PS5, il est d’ailleurs compatible et réglé avec l’audio 3D de Sony.
Pour le micro, la voix était plutôt claire, pas le meilleur micro que j’ai pu avoir sur un casque, mais il fait très bien le taff. On a sur l’oreillette gauche, la possibilité d’activer le retour grâce à la molette supérieure (3 niveaux de retour possible) – uniquement sur la version Playstation tandis que pour la version Xbox/PC elle permet de varier le son du jeu et du chat. Enfin, il est flexible pour se caler au plus près de votre bouche et pour couper la voix, il suffit de relever la tige. On aura un petit bip sonore pour nous signaler l’action de mute/unmute.
Sur l’autonomie, grande bête noire des casques sans-fil, on a 24 heures d’autonomie. Sait-on jamais, si on a oublié de le mettre sur sa base, il est possible de le brancher via sa prise micro-USB et de récupérer quelques heures d’autonomie en une dizaine de minutes de charge, autrement il faut environ 7 heures pour le rechargement complet sur sa base. Rien à redire ici, une fois la partie terminée, les aimants aident à le positionner correctement sur sa base et on le récupère au besoin. Un indicateur lumineux nous dira d’ailleurs où en est la charge.