Le Moto Z tourne sous Android 7.0 Nougat et n’affiche pas de surcouche particulière. Il s’agit donc d’un smartphone sous Android “pur”, une expérience type feu-Nexus. Bien sûr Lenovo a intégré quelques fonctions en plus pour enrichir l’appareil. Il s’agit en majorité d’applications qu’on pouvait déjà trouver sur les précédents flagships.
Nougat oblige, on trouve donc sur ce terminal le nouveau système de notifications, les réglages en accès rapide que vous pouvez personnaliser, le mode multi-fenêtres très pratique qui permet de bénéficier de deux apps compatibles affichées en simultané à l’écran, les thèmes de couleur pour le clavier ou encore Doze, qui optimise la consommation d’énergie pour améliorer l’autonomie de l’appareil.
Si vous passez votre main au dessus du terminal, l’écran s’allume et affiche l’heure ainsi que vos dernières notifications de façon discrète. Appuyer deux fois sur le bouton on/off lance rapidement l’appareil photo, idem si vous effectuez deux rotations de poignet. Pratique pour capturer rapidement un sujet.
Le scanner d’empreintes digitales, situé sous l’écran, permet de sécuriser l’accès au produit. Il est réactif et plutôt consistant ce qui le rend agréable à utiliser. Sa position reste, à mon sens, moins pratique que l’arrière, surtout que cet élément ne sert pas de bouton physique home (par exemple).
Un système d’assistant vocal est proposé sur le Moto Z. D’une phrase, vous pourrez l’appeler, même quand l’appareil est en veille. Il est lié à Google Now pour la majorité des requêtes mais est aussi capable de vous lire vos SMS et appels reçus quand celui-ci détecte que vous êtes au volant.
Classiquement sur la gamme “Moto”, on retrouve quelques gestes qui permettent de contrôler le smartphone. Balayer l’écran depuis le bas pour afficher le mode “une main” (qui réduit l’interface pour la rendre plus facilement manipulable), couper la sonnerie en retournant le terminal ou encore “trancher” l’air avec le smartphone pour allumer la lampe torche.
La fonction “écran attentif” est intéressante, même si pas nouvelle à proprement parler. Une fois activée, celle-ci garde l’affichage allumé tant que l’appareil détecte que vous le regardez. C’est utile si vous lisez un contenu sans avoir besoin de toucher l’écran pendant quelques dizaines de secondes.
Les Moto Mods
Les Mods, c’est le point central innovant sur ce Moto Z. C’est ce qui rend le smartphone “modulaire”, du moins sur le papier. De quoi s’agit-il dans les faits ?
Moto Mods, c’est un écosystème d’accessoires qui viennent se connecter au smartphone à l’arrière et offrent des fonctionnalités supplémentaires ou encore “augmentent” le produit initial. Il en existe, pour l’instant, cinq.
Un power pack (une batterie additionnelle de 2220mAh, soit presque 20h d’autonomie en plus d’après Lenovo), une enceinte bien plus efficace que le haut-parleur du smartphone avec 10h d’autonomie et une qualité sonore très intéressante (suffisant pour animer une petite soirée), un pico-projecteur (projecteur de “poche”) avec 4h d’autonomie avec une qualité moyenne mais suffisante pour son utilisation prévue, un module photo disposant d’un zoom optique x10 et une coque arrière de personnalisation, avec plusieurs coloris et matériaux proposés.
Le principe est bon, les Mods se fixent rapidement et de façon stable au smartphone et peuvent représenter un véritable plus en fonction de vos besoins. Bien entendu, il faudra les acheter séparément et c’est là que le bât blesse. Les tarifs vont de 20€ pour la coque arrière à 350€ pour le projecteur de poche. 99€ pour l’enceinte, 300€ pour le module photo et 70€ pour le battery pack. Il est également important de relever que ces modules sont bien entendu exclusifs au Moto Z et aux prochains (potentiels) terminaux qui seront compatibles avec le système. Payer si cher pour se retrouver bloquer dans un écosystème ne me rejouis pas vraiment, même si l’implémentation est bien faite.