Au final, l’objet obtenu est plus que satisfaisant : les détails sont visibles, et le résultat ressemblant. Les stries des couches restent néanmoins visibles en regardant de plus près, ainsi qu’au toucher.
Quelques petits “restes” des cales peuvent persister, mais on imagine qu’un coup de lime ou de papier de verre gommerai ces défauts et polirait un peu les rebords.
Néanmoins, la qualité est plus que satisfaisante et les objets sembles solides, hormis pour les détails très fins qui peuvent casser. Mais on image bien pouvoir s’imprimer des figurines ou même des coques de protection pour smartphone par exemple. Après consultation auprès de Pearl, on nous apprend que des mises à jour régulières du firmware (gratuites apparemment) permettront d’affiner la précision.
Niveau consommation de plastique ABS, c’est bien plus modeste que ce que nous avait annoncé Pearl : après 2 ou 3 figurines, la bobine de fil n’a baisse que de quelques cm. Le meilleure méthode pour économiser du consommable restant évidemment d’imprimer des objets creux.
Nous sommes néanmoins déçus de n’avoir pu tester que la couleur blanche. Sur Pearl.fr, 9 couleurs sont disponibles à la vente, dont 3 sont en plastique fluorescent “glow in the dark”. Les prix semblent tout à fait intéressants : 29,90€ pour les bobines d’1 kg de couleurs conventionnelles (blanc, noir, bleu, vert, rouge et jaune) et 39,90€ pour les Glow in the dark. Si le choix de la matière est réduit, ce large panel de couleurs rattrape le tout.
Autre petite déception : Pearl annonce trois offres sur son site pour cette imprimante 3D EX 1 : la version nue “EX1 Basic” que nous avons reçue pour le test, affichée à un prix de 799,90€ et deux autres versions que nous n’avons malheureusement pas pu tester.
Il est donc possible de commander le pack “EX1 Plus” à 899,90€ avec un logiciel 3D qu’on nous annonce comme très complet, et le pack “EX1 Scan”, composé de l’imprimante, du logiciel 3D et surtout d’un appareil-photo/scanner 3D, qui semble simple d’utilisation selon les schémas que nous avons pu apercevoir.
Pour la modélisation 3D, on se rattrapera sur un logiciel gratuit tel que Blender ou SketchUp, mais il est vrai que nous aurions aimé voir le scanner 3D en action.
Reste qu’à la vue de la qualité d’impression satisfaisante, de sa facilité d’utilisation, de la taille des objets pouvant être imprimés et surtout du faible coût de l’imprimante comme des consommables, la FreeSculpt EX1semble être d’un très bon rapport qualité / prix, ce qui en fait une sérieuse concurrente pour les imprimantes 3D se lançant actuellement.
Disponible ici, et pour info Pearl sera au salon 3D Print Show de Paris le 15 et 16 novembre pour présenter la machine.