Outre la campagne, Injustice 2 propose bien évidemment de combattre en solo contre des IA ou en multijoueur en ligne et local. L’aspect online fonctionne d’ailleurs très bien (ce qui n’est pas toujours gagné de nos jours au lancement…), tandis qu’on appréciera le système de guilde permettant de rejoindre d’autres joueurs pour progresser à plusieurs sur des tâches et débloquer du contenu.
En solo comme en guilde le titre propose en effet d’accéder au multiverse (équivalent des tours de Mortal Kombat), un espace où, sur différentes Terres accessibles de manière temporaire, des épreuves sont proposées (conditions spéciales, objectifs à atteindre…etc.). Un mode sympathique plus agréable qu’un bête enchainement d’ennemis à affronter et qui permet de sérieusement allonger la durée de vie en solo.
Il s’agit en tout cas d’un bon moyen pour faire grimper l’expérience individuelle des personnages du roster (30 en intégrant Darkseid réservé aux précommandes et disponible à l’achat pour les autres, tandis que des nouveaux arriveront en DLC payants), glaner des ressources et des coffres renfermant des éléments de personnalisation. En effet, Injustice 2 intègre un pan RPG où les personnages peuvent équiper des pièces (armes, tête, torse, bras, jambes…) pour modifier leur apparence mais aussi leurs statistiques (force, défense, vie et capacité).
De quoi motiver à monter un personnage qui dispose d’une pièce de haut niveau dans son inventaire, mais aussi de potentiellement compliquer l’équilibrage d’un jeu qui n’en a pas besoin (sauf en ligne, heureusement) et frustrer un joueur quand l’aléatoire des objets présents dans les caisses n’est pas avec lui.
Concernant le gameplay pur, le titre n’est pas forcément aisé à maîtriser malgré un didacticiel complet (qu’on aurait aimé étendu à chaque personnage cela dit). Outre les trois types de coups (faible, moyen et fort), les interactions et transitions violentes avec l’environnement (12 arènes à multiples parties sont présentes), les parades ou encore les chopes, chaque héros ou vilain dispose d’un pouvoir différent qui se recharge avec le temps, tandis que donner et prendre des coups remplis une barre de Super aux diverses fonctions qui apporte une dimension mêlant stratégie, tension et bluff dans les combats.
Pleine, celle-ci permet tout d’abord de déclencher un super coup dévastateur. Simple et ravageur tant une fois encore la cinématique qui va avec fracasse l’écran. Ensuite, lorsque la seconde barre de vie d’un joueur est dévoilée elle peut aussi servir pour lancer un Choc avec l’adversaire où il faut alors parier entre 1 à 4 portions de sa barre pour éventuellement récupérer de la vie. Enfin, il est possible de brûler des portions de sa barre pour réaliser un super combo ou à l’inverse une super esquive pour se sortir d’un jonglage adverse.
Beaucoup de possibilités à exploiter en plus des classiques combos à retenir donc, mais surtout des timings pas évidents à maitriser qui demandent de la pratique avec chaque personnage tant ces derniers sont agréablement différents. Reste qu’Injustice 2 est bien moins raide dans ses déplacements et combos que le premier. Globalement, il est plus agréable à jouer, y compris pour les débutants qui malgré tout auront besoin d’un peu plus de pratique que dans le premier Tekken venu.