Les développeurs disaient vrai en parlant de monde ouvert multi régions. Blanchefleur, première zone que l’on découvre, a le mérite d’annoncer la couleur. C’est grand, très grand même. Mais attendez de voir la suite. Si l’on met de côté Kaer Morhen, bastion des sorceleurs et le luxuriant Palais de Wyzima, tous deux de taille “modeste”, on tombe sur deux maps gigantesques que sont Velen et l’archipel de Skellige. La première comprend la plus grande ville du jeu, Novigrad, alors que la seconde est constituée principalement d’eau, parfait pour mettre à mal vos talents de navigateur.
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Vous aurez beaucoup à marcher, chevaucher, nager, grimper (Faith prends garde à toi) avant de prétendre avoir quadrillé la surface de ce monde. Imaginez une superficie, multipliez la par deux ou par trois. Voilà vous ne devriez pas être loin du compte.
On s’y perd aisément, signe de l’étendue de la map. Pour les plus fainéants comme moi, les voyages rapides symbolisés par des panneaux éparpillés ici et là font gagner un temps certain.
Testé sur PS4, le rendu promis lors de mon passage à l’E3 2014 n’est clairement pas atteint. Inutile de se mentir, le jeu devait tourner à l’époque sur une machine de guerre et au vu des ambitions énoncées, le studio n’a eu d’autre choix que de le “downgrader”. L’expérience de jeu s’en veut-elle impactée ? Pas le moins du monde. Alors oui, les effets de particule sont peut-être moins nombreux, certaines textures moins fines et l’eau moins convaincante que sur les trailers de l’époque, mais The Witcher 3 parvient à nous décrocher la mâchoire à plus d’un titre. Chaque environnement semble mûrement réfléchi avec une atmosphère qui lui est propre. Que ce soit dans les villages, dans les grottes, en ville ou encore dans les marécages, on s’extasie devant le travail accompli. Sans parler de la météo dynamique qui vient sublimer le tout avec des effets de lumière saisissants. Pour enfoncer le clou, pas de temps de chargement dans une map, ni même lors de passages extérieur – intérieur qui eux-mêmes ont profité d’un soin exemplaire.
Mais qu’on se le dise, The Witcher 3 marque les esprits avant tout par sa direction artistique. Le joueur est très vite immergé. Avec son style bien à lui, le studio polonais a dessiné les régions et les villes avec ce même désir. Cela donne des zones vivantes dans lesquelles les habitants mènent leur petite vie comme si vous n’existiez pas, au mieux ils vous adressent quelques mots, au pire ils vous insultent en fonction de la réputation qui vous précède.
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Ça grouille de vie en ville comme en dehors, la population n’est plus la même ainsi que les dangers qui s’y trouvent mais il est rare de se sentir coupé du monde. D’autant plus qu’il est rare de tomber sur des modèles de personnage identique, à deux trois exceptions près. Et comme si le visuel ne suffisait pas à vous ensorceler, les compositions de Marcin Przybylowicz vous achèvent avec ses inspirations slaves. Un régal auditif.