Vincent, aussi surnommé Barbichette (ou “celui avec autant d’expression qu’une figue molle”) et Leo, aussi surnommé Rouflaquettes (ou “celui avec le nez”) sont deux prisonniers qui ne se connaissent pas. Très (trop) rapidement, les deux compères aux caractères bien différents – le premier est plutôt calme quand le second est plus sanguin -, chacun contrôlé par un joueur dans la zone de gauche ou de droite de l’écran, vont se trouver un ennemi commun : Harvey, un criminel responsable de leur enfermement. Nos héros vont alors décider de s’échapper, bien motivés à se venger.
Que les deux personnages soient ou non dans la même zone de jeu (rarement bien grandes ou très vivantes), les joueurs ont quelques objectifs à accomplir pour avancer dans l’histoire. Ils peuvent également se déplacer plus ou moins librement et interagir avec quelques PNJ qui n’ont pas grand-chose à dire et des objets tantôt ludiques 30 secondes (des fléchettes, une borne d’arcade…), tantôt sans le moindre intérêt. Si vous avez déjà joué à un jeu Quantic Dream c’est environ pareil, mais en split screen à deux.
Malgré quelques rares passages où les joueurs devront coopérer voire se synchroniser pour résoudre quelques “énigmes” simples, les actions (en grande majorité des QTE) proposées par A Way Out sont rarement difficiles ou même intéressantes. Comme l’a dit mon cynique mais réaliste camarade de jeu durant notre session : “Ça c’est du gameplay émergeant comme on n’en voit pas tous les jours.” Ajoutez à cela quelques phases de conduite et de tir extrêmement vieillottes et basiques ou encore quelques rares choix à opérer (baratiner ou assommer un garde, par exemple) qui ne changeront presque pas l’histoire, et vous obtenez un titre ludiquement très limité. Éventuellement sympathique pour faire jouer quelqu’un qui ne touche pas beaucoup aux jeux vidéo, et encore.