Six Days in Fallujah : le CAIR monte au créneau concernant le FPS controversé
Une importante organisation de défense des droits des musulmans demande à Sony, Microsoft et Valve de ne pas commercialiser Six Days in Fallujah sur leurs plateformes.
La polémique qui avait obligé l’éditeur Konami a se désengager du projet en 2009 refait surface deux mois après l’annonce du retour inattendu de Six Days in Fallujah. Initialement vendu par les développeurs de Highwire Games comme un simple jeu de tir réaliste, l’éditeur Victura avait finalement indiquait que l’aspect politique était inévitable… Le Conseil des relations américano-islamiques a décidé de monter au créneau car le FPS glorifie la violence qui a coûté la vie à plus de 800 civils irakiens, justifie l’invasion illégale de l’Irak et renforce les récits islamophobes.
The statement on Wednesday by the Council on American-Islamic Relations (CAIR) follows similar calls by the Netherlands-based game developer @tha_rami and Canadian-Iraqi director Hala Alsalman. @thenarcisister #SixDaysInFallujah #gaming @The_NewArabhttps://t.co/1p06u9eBE1
— CAIR National (@CAIRNational) April 8, 2021
Huzaifa Shahbaz, coordinateur de la recherche et du plaidoyer du Council on American-Islamic Relations (CAIR), a déclaré : “Nous demandons à Microsoft, Sony et Valve d’interdire à leurs plateformes d’accueillir Six jours à Falloujah, un simulateur de meurtre arabe qui ne fera que normaliser la violence contre les musulmans en Amérique et dans le monde. L’industrie du jeu vidéo doit cesser de déshumaniser les musulmans. Les jeux vidéo comme Six Days in Fallujah ne servent qu’à glorifier la violence qui a coûté la vie à des centaines de civils irakiens, à justifier la guerre en Irak et à renforcer le sentiment anti-musulman à une époque où le sectarisme anti-musulman continue de menacer la vie humaine.”
Le CAIR ne veut pas de Six Days in Fallujah
Six Days in Fallujah est réapparu en février dernier, plus de dix ans après avoir été abandonné à la suite de critiques importantes de la presse grand public. La controverse autour du jeu s’est immédiatement ravivée à propos de son cadre et de sa représentation des soldats américains et des civils irakiens, et Peter Tamte, patron du développeur Victura, a été contraint de faire volte-face publiquement après avoir déclaré que le jeu ne serait pas une “déclaration politique dans un sens ou dans l’autre”. Recadré comme un jeu de tir avec des “segments documentaires” et désormais “inséparable de la politique”, Victura a tenté de remettre sa campagne de relations publiques sur les rails, bien que les choses aient déraillé une fois de plus par une première révélation largement critiquée de son gameplay.