Samsung Galaxy Z Flip : le second smartphone pliable a des soucis d’écran
Selon des tests conduits par le YouTubeur JerryRigEverything, le verre dit "ultra-fin" de Samsung est sensible non seulement aux objets pointus, mais également aux ongles, qui laissent des traces permanentes sur la vitre.
Le Galaxy Z Flip est le deuxième smartphone pliable de la firme sud-coréenne Samsung et devait permettre de revoir et corriger les fautes du Galaxy Fold. Si ce dernier avait déçu la presse spécialisée dès la réception de l’objet, il avait déjà été révisé afin de rendre les charnières moins perméables à la poussière, de fournir une notice explicative qui informe l’utilisateur qu’il ne doit pas retirer le “film protecteur” qui est en fait l’écran et afin d’étende la couche protectrice de l’Infinity Flex Display au-delà des biseaux. Lancé à 2 020€ en Europe, le Galaxy Fold est plus qu’un investissement conséquent : c’est un luxe. Le Galaxy Z Flip, lancé à 1 509€, est tout aussi premium. Il présente un écran de 6,7 pouces, avec sous le capot un processeur octo-core 64 bits, 8 Go de RAM, 256 Go de stockage interne, une caméra frontale de 10 MP à f/2,4 et un double module caméra arrière combinant un capteur ultralarge 12 MP et un grand-angle de 12 MP.
Des ongles pour abimer un smartphone à 1 500€
Mais quand est-il du verre ? Selon le YouTubeur JerryRigEverything, il y a encore du progrès à faire. Samsung a pourtant vanté son verre “ultra fin” lors de la présentation du mobile, mais cela ne semble pas être suffisant pour résister ne serait-ce… qu’à des grattements avec les ongles.
Du verre, ou bien un polymère ?
Bien sûr, JerryRigEverything utilise avant cet outil très manuel d’autres plus agressifs dans son “test de durabilité” : des lames et des pointes notamment, commençant avec du plastique, puis passant à de la fibre de verre et pour finir, du saphir. Au niveau 4 du test, le YouTubeur ressent déjà la pointe de son outil physiquement creuse la surface de l’écran. Samsung avait prévenu que malgré l’adoption d’un nouveau type de verre, il ne fallait pas presser “trop fort” sur celui-ci. Au niveau 5, par la simple pression de ses ongles, le vidéaste inscrit durablement des marques sur le mobile. Il fait l’hypothèse que ce que Samsung nomme “verre” pourrait être un hybride entre du plastique et du polymère. Une théorie soutenue par le fait que l’écran se rétracte face à une flamme.