Samsung et Stanford ont mis au point un écran à 10 000 DPI
Les écrans ont beaucoup évolué ces dernières années. Aujourd'hui, ils permettent d'obtenir une qualité d'image à nulle autre pareille, allant bien au-delà de ce que peut percevoir l’œil humain. Cela n'empêche pas de vouloir aller plus loin encore.
Lorsque l’on parle de densité de pixels, arrive très souvent et très rapidement l’argument voulant que, en ce qui concerne les smartphones tout du moins, cet aspect devient relativement inutile à partir d’un certain palier. En effet, à la distance à laquelle nous tenons habituellement nos téléphones, nos yeux cessent de faire la différence. Impossible par exemple de distinguer le 720p du 1080p sur un écran de 5 pouces à cette distance pour des yeux “normaux”. Mais il y a bien d’autres cas pratiques.
Samsung et Stanford ont mis au point un écran à 10 000 DPI
Cela étant dit, la situation est tout à fait différente dans d’autres domaines d’activité comme les réalités virtuelle ou augmentée. Dans ces utilisations, les écrans sont placés juste sous les yeux de l’utilisateur et l’on peut alors faire la différence. Et c’est quelque chose que Samsung et des chercheurs de l’Université Stanford espèrent pouvoir changer avec le développement conjoint d’un écran à 10 000 DPI.
L’écran en question a été mis point en utilisant des films qui émettent de la lumière blanche entre les différentes couches réflectives, avec une faite d’argent et l’autre d’un métal réflecteur doté d’ondulations au niveau nanoscopique. Ces propriétés réflectrices permettent à des couleurs spécifiques de résonner à travers les pixels, ce qui permet à son tour d’obtenir des densités de pixels plus élevées que ce qu’on obtiendrait normalement dans un smartphone ou un téléviseur.
Parfait pour les réalités virtuelle et/ou augmentée
En créant un tel écran avec une telle densité de pixels, les entreprises pourraient par la suite créer des écrans parfaits pour la réalité virtuelle ou la réalité augmentée, pour un rendu “sans défaut”, en supprimant ou en réduisant au maximum l’effet “porte d’écran” qui fait que l’on peut voir l’espace entre les pixels lorsque ceux-ci sont placés si près des yeux.
Autrement dit, avec un tel niveau de densité de pixels, il sera quasiment impossible de distinguer que l’on se retrouve face à un écran. L’immersion devrait alors être plus réaliste encore, ce qui permettrait de tirer toujours davantage des réalités virtuelle et augmentée. Et de pousser à sa démocratisation.