RASSOR : le premier robot minier de Mars de la Nasa
La Nasa est en train de mettre au point un robot destiné à récolter des ressources naturelles sur Mars. Robuste et rapide il pourrait ainsi approvisionner les éventuelles missions martiennes.
Avec pour objectif d’envoyer les premiers hommes sur Mars d’ici 2030, la Nasa multiplie les initiatives et dévoile cette semaine un nouveau robot. Celui-ci, baptisé RASSOR, n’aura pas pour mission d’explorer la planète rouge comme Curiosity mais chercher et récolter les ressources naturelles présentes sur la planète rouge afin qu’elles soient utilisées par les spationautes sur place.
Un robot capable de récolter les ressources naturelles sur Mars
Qui de la Nasa, de l’Agence spatiale internationale ou de Elon Musk enverra les premiers hommes sur Mars ? Difficile à prédire. En tout cas, la course vers la planète rouge est lancée et chaque candidat est à pied d’œuvre pour développer des robots ou encore des moyens de propulsion révolutionnaires. Cette semaine, l’agence spatiale américaine a levé le voile sur son robot RASSOR (pour Regolith Advanced Surface Systems Operations Robot) censé pouvoir forer la surface de Mars afin de récolter des ressources naturelles.
Dans l’optique d’une colonisation de Mars, il faut imaginer les énormes quantités de ressources qu’il faudrait embarquer comme de l’oxygène, de l’eau et du carburant, entre autres. Toutes ces ressources prennent de la place, rajoutent un poids conséquent et alourdissent également le budget. RASSOR, le robot mineur, avec ses capacités de forage, pourrait récolter et traiter les ressources nécessaires sur place, ce qui permettrait d’alléger grandement les coûts des futures missions.
Un prototype actuellement en test
Le robot RASSOR est actuellement testé au Kennedy Space Center. C’est un robot robuste, tout terrain et très maniable. Il est capable de porter 18 kilos de matière, monter des pentes, se remettre sur ses roues s’il venait à perdre l’équilibre et en plus il est rapide. Dans la vidéo de démonstration, on le voit réussir différents exercices avec succès, notamment récolter de la matière prête à être transformée et la déposer dans un bac. Son développement est loin d’être terminé mais « Nous avons été surpris de voir tout ce que nous pouvions déjà faire avec lui », déclarait Rachel Cox, ingénieur à la NASA.