Prey 2 : les raisons de l’annulation du titre de Human Head
Durant la QuakeCon 2016, Pete Hines a souhaité revenir sur l'annulation de Prey 2 tout en expliquant pourquoi la production du studio Human Head n'a jamais vu le jour.
Dernièrement à Los Angeles, Bethesda avait créé la surprise lors de sa conférence pour l’E3 2016 en dévoilant un certain Prey, un nouveau titre sur PS4, Xbox One et PC annoncé comme un reboot de la franchise. Si cette fameuse annonce était assez inattendue par les joueurs, mais également par de nombreux journalistes, c’est surtout parce que l’éditeur américain avait annulé Prey 2 en 2014 après la diffusion d’un trailer en CGI (computer-generated imagery, soit, en français, les images de synthèse) durant l’E3 2011.
À l’occasion de la QuakeCon 2016, Pete Hines, responsable du marketing chez Bethesda, a accordé une interview à GameSpot afin de s’exprimer sur cette annulation tout en ayant quelques mots pour le studio Human Head : “Honnêtement, ce n’est pas vraiment compliqué. Le jeu avait atteint un stade où il n’était pas assez prometteur, et il ne semblait pas aller dans la direction que nous voulions. Nous avons décidé que la meilleure chose à faire, c’était de ne pas continuer. C’est tout. Je veux que ces gars (Human Head, ndlr) rencontrent du succès et qu’ils ne restent pas sur ça. Des jeux sont annulés. Ça arrive. Des mariages tournent mal. Ça arrive.”
Prey : l’histoire du premier opus de Human Head
Le projet a été lancé chez 3D Realms au milieu des années 1990 qui confia le développement à Human Head Studios en 2001. Ce titre raconte l’histoire de Tommy, un mécanicien cherokee coincé dans une réserve indienne avec sa petite amie Jen, sans aucun avenir.
Sa vie est totalement bouleversée le jour où un gigantesque vaisseau vient emporter le toit du bar de la réserve et le capturer, lui, Jen et son grand-père Enisi. Plongé dans un univers inconnu à l’ambiance glauque, il tentera alors de retrouver ceux qui lui sont chers et de quitter cet enfer extraterrestre à l’aide de ses pouvoirs spirituels.