Philae nous en dévoile un peu plus sur la comète Tchouri
Bien que Philae est quelque peu raté son atterrissage sur la comète Tchouri, les données qu'il a envoyé permettent aux scientifiques de faire des découvertes inédites.
La comète Tchouri se dévoile un peu plus grâce aux données envoyées par le petit robot Philae. Ce sont notamment les données collectées durant les premières heures de Philae sur la comète que les scientifiques ont eu le temps d’analyser. Celles-ci révèlent que des molécules organiques jamais observées jusqu’alors sur un tel astre sont présentes. Des molécules favorisant l’apparition de la vie.
Philae découvre 4 molécules organiques inédites sur Tchouri
Après un « atterrissage » mouvementé, Philae, ayant rebondi plusieurs fois sur la comète avant de s’immobiliser, a pu récolter des données grâce à ses 10 outils. Ce sont ces données, récupérées pendant les premières 60 heures de présence sur la comète qui ont permis aux scientifiques d’isoler les molécules présentes sur l’astre chevelu.
Ce sont 16 composés qui ont pu être identifiés, parmi lesquels 4 molécules organiques qui n’avaient jusque-là jamais été trouvées sur une comète : l’isocyanate de méthyle, l’acétone, le propanal, l’acétamide. Certaines de ces molécules sont regroupées en gros amas, appelés « grains » sur la comète et ce sont ces « grains » qui auraient permis l’apparition de la vie dans les océans. Le professeur Bibring, responsable scientifique de Philae déclarait : « On est convaincu que Philae va nous faire avancer considérablement sur l’origine de la vie ».
Une comète à la structure différente selon les endroits
Philae ayant rebondi plusieurs fois sur la comète, celui-ci a ainsi pu récolter des informations de différents endroits. Une fois analysées, ces données ont révélé que la structure de Tchouri n’est pas la même partout. Au premier rebond, le robot a identifié des matériaux granuleux sur une profondeur d’une vingtaine de centimètres alors que là où il s’est finalement posé la surface est dure. Enfin, Philae à également découvert que le noyau de la comète serait composé de 75 à 85% de matériaux poreux.
Même si la communication entre le petit robot et les scientifiques sur Terre est très difficile, les données qu’il aura collecté seront très utiles pour mieux connaitre les comètes.