Partage illégal : 19% provient du Net
Face aux partages illégaux, les gouvernements ont mis en place de nombreuses lois comme Hadopi ou Acta.
Pourtant, une étude montre que les téléchargements sur Internet ne sont pas les plus importants. Les échanges classiques restent majoritaires, le Net ne serait donc pas à l’origine du piratage.
Le partage illégal rimait avec Internet. Pour bloquer ce phénomène, des lois ou des traités ont été mis en place pour lutter contre ces pratiques. Selon 01Net, TorrentFreak a proposé un document qui proviendrait de la RIAA. Cette dernière étant l’instance en charge de veiller sur les intérêts des majors et des ayants droit dans le domaine de la musique. Cette étude reprend les données de l’Annual Music Study, elle montre que le piratage ne se fait pas sur Internet, mais de manière classique.
- 46% de la musique piratée provient d’un échange classique par le biais de CD/DVD ou disques durs
- 19% est acquis illégalement sur la toile
- 35% sont téléchargés légalement, 19% en ligne et 16% par l’achat d’un CD
01Net explique également que 71% des fichiers piratés ont été acquis sans l’aide d’Internet. Cette étude pose donc de nouvelles questions et remet en cause l’utilité des lois du type Hadopi. La musique piratée ne provient donc pas au vu des chiffres de la toile. Les méthodes traditionnelles sont utilisées, elles peuvent être optimisées grâce aux nouvelles technologies, mais l’illégalité se trouve ailleurs.
L’industrie de la musique a grandement souffert notamment avec Napster, qui a révolutionné le concept du partage en ligne. Au final, avec ces chiffres il est judicieux de se demander pourquoi les législateurs mettent en place des lois qui n’ont presque aucun effet sur le piratage.