Orange-Bouygues : Free, SFR et Orange se mettent d’accord
Dans le cadre du rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, tous les opérateurs participent. Ils auraient trouvé un accord concernant le rachat des actifs de Bouygues.
Selon “Le Figaro”, les opérateurs seraient tout prêt de se mettre d’accord en ce qui concerne le rachat des actifs de Bouygues. Cela fait quelques mois maintenant que des négociations ont lieu entre Orange et Bouygues Telecom pour le rachat du deuxième par le premier.
Orange, Free et SFR s’accordent sur le rachat de Bouygues
On le savait depuis le début des négociations, le rachat de Bouygues par Orange ne se fera pas sans l’intervention des 2 autres opérateurs français Free et SFR. Ainsi, selon le journal “Le Figaro” Free serait prêt “à racheter l’essentiel” des fréquences détenues par l’opérateur Bouygues mais ne serait pas aussi enthousiaste concernant les réseaux. Le tout “serait valorisé un peu plus de 2 milliards d’euros“.
Au total Bouygues Telecom compte 12 millions de clients qui sont valorisés à environ 8 milliards d’euros et représentent 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaire. 2 millions reviendraient à Orange et le reste, majoritairement les clients professionnels et ceux de B&You et de Bbox, seraient partagés entre SFR et Free. Il en couterait aux 2 opérateurs environ 4 milliards d’euros.
Au niveau des 8000 employés de Bouygues Telecom rien n’est encore décidé. “Free pourrait reprendre des salariés, notamment ceux associés aux réseaux” pouvait-on lire dans le quotidien.
L’Etat met son grain de sel
L’Etat, qui détient 23% du capital d’Orange, a son mot à dire concernant ce rapprochement entre les 2 opérateurs. Il souhaite garder au moins 21% de sa participation afin de conserver ses sièges au conseil d’administration. Cela réduirait la participation de Bouygues au capital d’Orange à 10% alors que l’opérateur souhaitait 15%.
En outre l’Etat pourrait imposer une clause de “standstill” à Bouygues Telecom qui durerait 3 ans. Cela empêcherait l’opérateur d’obtenir plus de participation dans le capital d’Orange alors que, selon certains experts, son ambition serait d’en devenir principal actionnaire. Ces contraintes risquent bien de faire durer les négociations.