Nouvelle plainte contre Apple pour obsolescence programmée, mais aussi à l’encontre de Samsung
Apple et maintenant Samsung, sont dans la tourmente en ce début d’année. En effet, une enquête vient d’être ouverte en Italie suite à des accusations d’obsolescence programmée et de « tromperie ».
C’est un organisme garant de la concurrence en Italie, l’AGCM, qui a décidé d’ouvrir une enquête à l’encontre d’Apple et de Samsung au motif d’obsolescence programmée. Il y aura ainsi deux enquêtes qui vont être menées, suite à des plaintes non d’associations, mais de particuliers.
Ouverture par le parquet financier italien d’une enquête mettant en cause Apple et Samsung
Si ce n’est pas une nouveauté pour Apple, qui a reconnu brider des modèles anciens d’iPhone afin de maintenir les performances des batteries, c’est en revanche plus nouveau pour Samsung. Le géant coréen est ainsi accusé de « limiter la durée des performances de leurs produits et inciter les consommateurs à acheter les nouvelles versions ».
Les deux firmes sont ainsi accusées d’avoir adopté « une politique commerciale générale visant à exploiter les carences de certains composants pour réduire dans le temps les prestations de leurs produits afin d’inciter les consommateurs à acheter de nouvelles versions ». Plus particulièrement, c’est le manque d’informations sur les mises à jour qui est pointé du doigt.
L’obsolescence programmée comme motif d’enquête
Et cela irait à l’encontre de la législation en vigueur stipulée dans le code du commerce. L’organisme antitrust s’est déjà rendu aux sièges italiens de Samsung et Apple. Ce début d’année est donc ainsi marqué par une offensive forte à l’encontre des pratiques des géants du high tech et pas seulement en Italie…
En effet, une enquête a été ouverte il y a une quinzaine de jours en France contre Apple, toujours pour les mêmes motifs, à savoir l’obsolescence programmée et la tromperie envers les clients de la marque, suite à la reconnaissance de la firme d’avoir effectivement limité les performances de certains de ses iPhones, sans en avoir clairement averti l’usager.
Si Samsung avait été jusque-là préservé de ce type d’accusations et avait publiquement indiqué ne pas pratiquer ces méthodes encore récemment, la firme a toutefois été mise au banc des accusés. De plus, l’entreprise est également au cœur d’une enquête pour conditions de travail indignes en Chine. Reste à savoir si ces différentes accusations aboutiront, tant cela reste souvent assez difficile à prouver au niveau de l’intentionnalité.