Les implants neuronaux pourraient nous rendre télépathes
Les interfaces neuronales existent déjà, elles aident notamment à relier le cerveau à un ordinateur via l'intelligence artificielle, une innovation utilisée dans le milieu médical. Des implants neuronaux pourraient, à terme, nous permettre de lire dans les pensées.
Un implant neuronal pour lire dans les pensées ? Voilà qui semble effectivement très excitant. Mais aussi plutôt effrayant, non ? Si l’on en croit un récent rapport de The Royal Society, rapport soigneusement analysé par The Independent, cette technologie futuriste serait loin d’être irréalisable. Le quotidien britannique dévoile quelques éléments importants, mettant notamment en avant plusieurs points d’inquiétude quand à la vie privée et à la sécurité relatifs à l’utiliser de ce genre d’implants cérébraux.
The Royal Society s’inquiète des implants neuronaux
Dans le rapport en question, on peut lire la chose suivante : “Les gens pourraient devenir télépathes, dans une certaine mesure, capables de converser non seulement sans parler mais aussi sans mot, en accédant directement aux pensées de l’autre à un niveau conceptuel. Cela pourrait permettre une collaboration sans précédent entre collègues ou des conversations plus profondes entre amis.” Cette technologie vous permettrait aussi de partager directement ce dont vous faites l’expérience, ce que vous goûtez ou entendez – des expériences sensorielles en somme -. Autrement dit, voilà qui serait sans aucun doute une technologie révolutionnaire mais qu’en est-il du contrôle de cet implant ?
et des éventuelles dérives quant au respect de la vie privée
Facebook et Tesla travaillent déjà sur leur version de l’interface neuronale, dans une optique commerciale, mais cela ne mettrait-il pas à mal à la vie privée des individus ? Le rapport insiste donc sur la nécessité que les gouvernements s’impliquent dans le développement de cette technologie pour que les entreprises privées ne l’exploite pas à des fins commerciales. Le rapport précise même pourquoi, précisément, le gouvernement britannique devrait s’y intéresser : “Cela pourrait avoir d’énormes retombées économiques pour le Royaume-Uni et transformer des secteurs comme le service de santé publique mais si les développements sont dictés par un petit nombre de sociétés, nous aurons moins d’applications commerciales. C’est pour cette raison que nous demandons au gouvernement de lancer une enquête nationale.” L’interface cerveau-ordinateur est clairement une technologie d’avenir, mais il conviendra effectivement de l’encadrer comme il se doit, sans quoi les dérives pourraient être assez catastrophiques…