Les connaissances scientifiques sur les trous noirs progressent de manière significative
Malgré la mort de Stephen Hawking, les connaissances scientifiques sur les trous noirs progressent, car de nombreux travaux sur la question ont été laissés derrière lui.
Associées au scientifique Stephen Hawking, mort il y a un an, les connaissances scientifiques sur les trous noirs progressent de manière significative. On en sait progressivement plus sur ces mystérieux monstres cosmiques.
Les connaissances scientifiques sur les trous noirs s’accumulent
Les trous noirs ont été rendus célèbres par l’astrophysicien Stephen Hawking, mort l’année dernière. Parmi les théories qu’il a pu développer, on retrouve celle précisant que ces trous noirs émettent des radiations. Si cette théorie séduit bon nombre de scientifiques, elle n’a pour l’heure pas été vérifiée.
Pourtant, les connaissances sur les trous noirs s’accumulent, et on pourrait bien être en mesure prochainement de le savoir. L’astrophysicien britannique Martin Rees indique ainsi que « Les principaux progrès récents se situent sur le front de l’observation ». Il faut dire que ces trous noirs ne sont pas faciles à observer, puisqu’ils sont ” invisibles “.
En effet, il s’agit d’objets célestes très massifs, mais dans un volume plutôt restreint. Le fait qu’ils soient aussi massifs aboutit à ce que ni la matière, ni la lumière ne peuvent sortir de ces trous noirs. Les scientifiques estiment qu’il existe deux sortes de trous noirs, les trous noirs stellaires et les trous noirs supermassifs.
La volonté de connaître l’environnement proche des trous noirs
Les premiers se conçoivent à la fin du cycle d’une étoile, et sont très petits. Concernant ce type de trou noir, le chercheur Martin Krause affirme que les scientifiques ont « détecté des ondes gravitationnelles provenant de trous noires stellaires, une preuve directe » de leur existence. Mais pour les trous noirs supermassifs, il y a plus d’incertitudes.
Et pour être certain de leur existence, plusieurs hypothèses et protocoles de recherche sont suivis, parmi lesquels l’observation de leur environnement. Les trous noirs sont bien invisibles, mais la matière qui orbite autour d’eux ne l’est pas. Et pour la première fois, l’observation de sursauts lumineux laisse sérieusement penser qu’un trou noir supermassif a été localisé.
Enfin, quatre nouvelles ondes gravitationnelles émanant de la fusion de trous noirs stellaires ont été identifiées, sachant qu’il s’agit là d’un domaine d’étude récent. Pour le scientifique Gregory Brown, « les résultats qui en découleront s’annoncent fascinants ».