Le ministère de la Défense victime des Anonymous pour venger Remi Fraisse
Un groupe d’Anonymous a lancé une attaque DDoS sur le site du ministère de la Défense dans la matinée du mardi 6 janvier 2015.
Les pirates ne ménagent pas leurs efforts depuis quelques semaines pour faire parler d’eux ! Après le piratage des studios Sony Pictures qui a engendré la polémique sur le film The Interviews, le blocage du Xbox Live et du PSN par la Team Lizard Squad et le vol de données sur un service hébergé par le portail de TF1, c’est au tour du site Internet du ministère de la Défense de subir une attaque.
Le ministère de la Défense subit une attaque DDos
Depuis ce matin, le site Internet du ministère de la Défense est donc resté inaccessible de longues minutes et ce, à plusieurs reprises. Selon le site 20Minutes.fr qui a pu interroger des sources proches du dossier auprès de la Délégation à l’information du ministère de la Défense, deux adresses IP ont attaqué les serveurs pour faire planter le site Internet.
C’est le Centre d’analyse en lutte informatique défensive (Calid) qui a réussi à rétablir la situation à la mi-journée en indiquant que les adresses IP incriminées avaient été identifiées et signalées aux autorités. À l’heure de la remise en service du site, l’attaque n’avait pas encore été revendiquée, une situation qui a évolué au fil de la journée.
Les Anonymous veulent venger la mort de Rémi Fraisse
C’est France 3 Midi-Pyrénées qui a révélé l’information avant que celle-ci ne soit apparemment confirmée par le groupe de hackers. Les Anonymous OpGPII seraient en effet les instigateurs de l’attaque contre le site du ministère de la Défense, une attaque qu’ils auraient revendiquée dans un communiqué d’une vingtaine de lignes relayé sur Pastebin.com et dans un Tweet adressé au ministre de la Défense Jean-Yves LeDrian.
Hello @JY_LeDrian you website have been TangoDown by #OpGPII
— Anonymous OpGPII (@OpGPII) 6 Janvier 2015
Ces derniers justifient le choix d’attaquer le ministère de la Défense afin de venger la mort du militant écologiste Rémi Fraisse dans les affrontements qui ont eu lieu au barrage de Sivens le 26 octobre dernier. Une attaque qui intervient peu après d’autres actions contre le projet Cigéo qui vise à créer un site d’enfouissement de déchets radioactifs dans la commune de Bure dans la Meuse.