L’Australie va aider la NASA à aller sur la Lune et sur Mars
La conquête spatiale est un domaine de recherche extrêmement onéreux. Ses retombées vont bien au-delà de la seule découverte de planètes et autre colonisation. C'est un effort qui doit être fait au niveau mondial. Aujourd'hui, l'Australie prête main forte à la NASA.
Le gouvernement australien vient d’annoncer le lancement d’un partenariat d’envergure avec la NASA, l’agence spatiale américaine, visant à supporter les missions à venir vers Mars et vers la Lune, y compris en ce qui concerne le programme Artemis – un programme habité de la NASA dont l’objectif est d’amener un équipage sur le sol lunaire d’ici 2024 -. Dans le cadre de ce partenariat, l’agence américaine s’attend à ce que entreprises et chercheurs Australiens contribuent aux besoins de ces missions dans les domaines comme la robotique, l’automatisation, la gestion des systèmes à distantes et autre.
L’Australie va aider la NASA à aller sur la Lune et sur Mars
Le Premier Ministre Australien Scot Morrison déclarait que le pays allait dépenser 150 millions de dollars sur cinq ans dans le ccadre de ce programme. La toute récente Agence Spatiale Australienne – créée le 1er Juillet 2018 – utilisera ce budget pour “encourager les nouvelles idées ainsi que les emplois hautement qualifiés dans les nouvelles technologies pour faire des entreprises australiennes un partenaire de choix dans le cadre des missions de la NASA.” Artemis, comme mentionné plus haut, est l’une de ces missions, tout comme d’autres projets plus conséquents, dont Mars 2020, bien évidemment.
Un partenariat au moins pour les cinq prochaines années
Il est encore bien trop tôt pour savoir si le concours de l’Australie permettra d’offrir une réelle aide à la NASA pour envoyer des astronautes sur la Lune en 2024. L’échéance de cinq ans semble être un objectif très ambitieux, l’agence américaine elle-même n’étant pas certaine de pouvoir tenir le délai commandité par le gouvernement des États-Unis. Kenneth Bowersox, administrateur associé par intérim pour la direction des opérations humaines habitées de la NASA, déclarait il y a peu au Comité des Sciences, de l’Espace et des Technologies de la Chambre des Représentants la chose suivante : “Réussir à tenir cette date sera une opération très risquée mais nous voulons essayer.“