La dégringolade continue pour Firefox, qui passe sous les 10%
Bad News pour la fondation Mozilla, qui séduit de moins en moins d’usagers avec Firefox. Malgré les améliorations conséquentes, le navigateur représente moins de 10% des parts de marché, passant derrière Internet Explorer. Le grand gagnant est, sans surprise, Chrome.
On pensait que Mozilla allait séduire avec les améliorations conséquentes amenées à Firefox avec Quantum, mais force est de constater que ce n’est pas le cas. Pire, les parts de marché du navigateur diminuent, passant de 12,90% l’année dernière à 9,95% en 2018. La volonté de Mozilla d’être un challenger digne de Google n’est donc pas d’actualité.
Firefox à moins de 10% de parts de marché
Pourtant, Firefox Quantum avait de bons atouts, avec une optimisation de la rapidité – deux fois plus que Firefox 52 – et une adaptabilité à tous les écrans. Mais cela n’a pas suffi, puisque Chrome caracole largement en tête, avec 62,85% des parts de marché sur ordinateurs et portables. Il s’agit d’une augmentation de 4% par rapport à 2017.
Et les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là pour Firefox, puisque le navigateur se fait dépasser par Internet Explorer, qui représente à l’heure actuelle 11,82% des parts de marché. Le navigateur Edge de Microsoft progresse quant à lui de 0,5%.
Des parts de marché qui augmentent pour Chrome, qui bénéficie de l’écosystème Google
Chrome est donc largement en tête, ayant comme support l’écosystème très abouti de Google. Les chiffres présentés par NetMarketShare montrent que cette hégémonie se prolonge sur smartphone. Le navigateur y a conquis 63,63% des parts de marché, largement devant Safari et ses 26,73%.
La progression pour Chrome sur smartphone est de 5% par rapport à l’année dernière. Firefox est sous-représenté dans le monde des smartphones, avec seulement 1,32% des parts de marché. Pour l’instant, Mozilla ne perd pas espoir et semble vouloir encore donner une chance à son navigateur.
Mais cela risque d’être difficile face au géant Google, qui déploie de nombreuses fonctionnalités pour séduire l’internaute comme Gmail ou plus simplement son moteur de recherche. La compatibilité entre ces diverses applis optimise ainsi l’expérience utilisateur. En définitive, Chrome a des armes que n’ont pas les autres navigateurs.