Joker : le thriller psychologique de DC Comics cartonne au box-office américain
Plébiscité lors de la dernière Mostra de Venise avec un Lion d'or, le film centré sur l'ennemi juré de Batman a réalisé le meilleur démarrage de tous les temps pour un mois d'octobre aux Etats-Unis.
Pari réussi pour Warner Bros et le réalisateur Todd Philipps. Avec un budget réduit et une ambiance très différente des films du DC Extended Universe (Batman, Superman, Aquaman, Suicide Squad, Justice League, Shazam, Wonder Woman, Flash), le long-métrage Joker avec le comédien Joaquin Phoenix a enregistré 93,5 millions de dollars de recettes. C’est mieux que Venom (80,2 millions en 2018), mais toujours aussi loin du dernier Avengers (350 millions en avril 2019) de Marvel. Si le succès est total, certaines personnes ont du mal avec l’œuvre de Todd Phillips au point de quitter la salle en pleine séance car l’expérience cinématographique est jugée intense et dérangeante : “La maladie mentale est un sujet sérieux… Un film horrible et sombre. Nous sommes sortis de la salle. Nous ne le recommandons pas. Nous vivons déjà dans une société malade, pas la peine d’en rajouter, s’il vous plaît.”
Joker, une dernière vidéo pour le film DC Comics
Disponible dans les salles obscures françaises dès demain, la société de production Warner Bros dévoile un dernier synopsis : “Constamment seul parmi la foule, Arthur Fleck voudrait aller vers les autres. Pourtant, tandis qu’il arpente les rues sales de Gotham City et emprunte les rames de métro couvertes de graffiti, dans une ville où monte une colère de plus en plus palpable, Arthur porte deux masques. C’est lui qui peint le premier pour son boulot de clown publicitaire. Mais il ne peut jamais ôter le second. C’est le visage qu’il présente aux autres dans sa tentative futile d’appartenir au monde qui l’entoure – loin de l’homme incompris systématiquement malmené. S’il n’a jamais connu son père, Arthur a une mère fragile, sans doute sa meilleure amie, qui l’a rebaptisé “Happy” – surnom qui explique ce sourire sur ses lèvres qui, chez lui, dissimule une souffrance morale. Mais quand il est brutalisé par des adolescents dans la rue, raillé par de s types en costard-cravate dans le métro et moqué par ses collègues clowns au travail, ce paria social se retranche de plus en plus de son entourage…”