Le gouvernement se lance sur Snapchat pour lutter contre les théories du complot
Le gouvernement français vient de lancer son propre compte Snapchat à l’occasion d’une campagne de lutte contre les théories conspirationnistes.
Le gouvernement est-il en train d’enfin comprendre les nouveaux canaux de communication utilisés en masse par les plus jeunes aujourd’hui ? C’est ce qu’on est en droit de croire lorsque l’on voit la campagne de sensibilisation à la théorie du complot qui vient d’être mise en ligne et qui utilise notamment Snapchat pour faire passer le message.
Le gouvernement s’attaque au conspirationnisme sur Snapchat
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, il ne se passe plus un évènement d’envergure sans que les versions officielles soient vivement contestées et que de nombreux groupes conspirationnistes crient à la théorie du complot.
Face à ses allégations souvent sans fondement et même parfois dangereuses, le gouvernement français a décidé de réagir en lançant une grande campagne de communication autour de ces théories fumeuses. Voyant que ce sont souvent les plus jeunes qui s’intéressent le plus au complotisme, le gouvernement s’est lancé dans le réseau social Snapchat, très prisé des 13-18 ans, pour publier une vidéo mettant en scène l’humoriste Kévin Razy tournant en ridicule la théorie du complot.
Coup de jeune sur la communication de l’Élysée
En plus de ce compte Snapchat, le service communication de l’Élysée a mis en place une page web baptisée « on te manipule » basée sur les 7 commandements du complotiste et en publiant un guide pour reconnaître les théories du complot.
Globalement, c’est toute la campagne qui a été pensée pour les plus jeunes notamment grâce à un teasing très bien mené en annonçant à plusieurs reprises des « révélations » à venir et la « vérité » autour d’une réunion du « nouvel ordre mondial » tout en partageant le lien vers le compte Snapchat du gouvernement.
Complots : qui ment, qui dit la vérité ? #OnTeManipule 😱 👽 >> https://t.co/lpbUa5WlQShttps://t.co/Gq8GFP2BJp
— Gouvernement (@gouvernementFR) February 4, 2016