Quand Facebook laisse volontairement des bugs sur son application Android
En 2012, Facebook aurait mis en ligne une version volontairement défaillante de son application Android afin de tester la loyauté de ses utilisateurs.
Si Facebook compte plus d’un milliard d’utilisateurs, ce n’est pas forcément dû à sa manière de traiter ses utilisateurs, notamment au niveau des données personnelles. Le réseau social doit surtout son succès à son côté hyper addictif.
Une fidélité qu’aurait testée Facebook en proposant une version de son application Android volontairement remplie de bugs pour étudier la réaction des internautes.
Quand Facebook nous utilise comme cobaye
Cette information fracassante a été révélée par le magazine en ligne The Information. Pendant au moins une semaine entière lors de l’année 2012, les équipes du réseau social de Mark Zuckerberg auraient volontairement mis en ligne une version de son application mobile Android qui fonctionnait plutôt mal.
D’énormes bugs faisant littéralement planter l’application ont été créés afin de voir à quel point les utilisateurs de la plateforme pouvaient être tolérant avant de basculer vers la version web mobile de Facebook, moins bien optimisée que l’application smartphone.
Voir comment s’affranchir du Google Play Store
Facebook aurait également rendu volontairement le téléchargement de l’application sur la Play Store impossible en proposant un lien web à la place là encore, pour vérifier si les utilisateurs étaient prêts à effectuer des démarches supplémentaires pour pouvoir profiter du réseau social.
Facebook n’a bien évidemment pas communiqué officiellement sur ce type de pratiques et nous ne connaissons pas vraiment sur combien d’utilisateurs ces tests ont été menés. Selon The Information, Facebook aurait procédé de la sorte pour tester les conséquences éventuelles d’un retrait de son application du Google Play Store sur les réactions des utilisateurs. À en juger par des sources internes au réseau social, il semblerait qu’en dépit des bugs, les utilisateurs « n’ont jamais arrêté de revenir », prouvant l’addiction des internautes à Facebook.