Facebook amplifie la chasse aux faux « j’aime »
Les vendeurs de popularité sur Facebook ont la vie dure. Le réseau social annonce avoir bloqué 3 fois plus de faux "j'aime" les 6 derniers mois.
Sur Facebook, plus on obtient de « j’aime » et plus on est populaire. Pour les quidams la popularité n’est peut-être pas si importante mais pour les entreprises naissantes, les célébrités ou encore les hommes politiques, cette importance sur les réseaux sociaux est primordiale. Ils doivent exister numériquement. Un véritable commerce de faux « like » a émergé depuis plusieurs années. Une pratique que le réseau de Mark Zuckerberg veut voir disparaitre.
3 fois plus de faux « j’aime » bloqués par Facebook les 6 derniers mois
Les faux « j’aime » on en veut plus chez Facebook. Le réseau social a développé des techniques, constamment mises à jour, pour détecter ces pratiques et arrive à bloquer les faux « j’aime » avant même qu’ils soient publiés. H. Kerem Cevahir, un ingénieur chargé de la sécurité, assure « qu’il est devenu extrêmement difficile pour les gens qui vendent des faux « j’aime » de vraiment tenir leurs promesses envers les clients qui les payent ». Ces vendeurs sont donc amenés à disparaitre. En outre, ces faux « j’aime », s’ils servent à la personne ou au groupe visé, chez Facebook cela fausse grandement les statistiques et les rend alors peu crédibles. Ces « fausses » statistiques peuvent poser un problème pour les annonceurs publicitaires qui calquent leurs campagnes selon l’importance des pages du réseau social.
Faux « j’aime » : des pratiques douteuses mais légales
Il existe différentes pratiques pour augmenter rapidement la popularité d’une page Facebook. Il existe des sociétés spécialisées, tout à fait légales, qui proposent leurs services. Certaines utilisent des algorithmes ou des robots par exemple qui créent des comptes fictifs. D’autres emploient de vraies personnes, pour un salaire dérisoire, qui vont cliquer toute la journée pour ajouter des « j’aime ». D’autres encore organisent des concours, avec un cadeau à la clé, pour lesquels il faut aimer une page afin d’y participer.
Lorsque des « j’aime » sont bloqués ou supprimés, Facebook contacte les administrateurs des pages concernées. « Depuis l’introduction de cette fonctionnalité en mars 2015, nous avons informé 200 000 pages que nous avions protégé leurs comptes contre les faux ‘j’aime' » affirme M. Kerem Cevahir.