Les éditeurs réfutent le terme d’addiction aux jeux vidéo de l’OMS
Les éditeurs de jeux vidéo entrent en guerre avec l'OMS. D'après eux, le terme d'addiction aux jeux vidéo ne rime à rien !
Pour les éditeurs de jeux vidéo, qui souhaitent protéger leurs intérêts, la définition de l’OMS quant à l’addiction aux jeux vidéo est fausse. La conclusion est simple : cette maladie n’existe pas. Les éditeurs se sont défendus en adoptant plusieurs arguments.
La pratique du jeu vidéo n’est pas pointée du doigt par l’OMS
Pourtant, l’OMS l’assure, ce n’est pas le jeu vidéo en lui-même qui est pointé du doigt – à l’instar de certains journaux et émissions qui aiment le décrire comme néfaste. Pour l’OMS, le gameplay d’un jeu vidéo, ses trophées & cie peuvent pousser à un état qui empêche de décrocher d’une partie. Le porte-parole de l’institution expliquait tout de même en janvier dernier que “le trouble du jeu vidéo est un concept relativement nouveau et les données épidémiologiques dans la population n’ont pas encore été rassemblées” avant d’évoquer un “gaming disorder” et son incursion prochaine dans la Classification Internationale des Maladies (CIM).
Et c’est cet argumentaire que les éditeurs de jeux vidéo du monde entier – USA, Corée du Sud, Afrique du Sud etc – réfutent totalement. Ces derniers s’appuient sur un article à paraître prochainement expliquant que le “gaming disorder” n’existe pas, le tout appuyé par 36 chercheurs. Simon Little, directeur général de la Fédération européen des éditeurs de jeux vidéo, indique même que “le processus de l’OMS manque de transparence et soutien objectif scientifique. Nous insistons sur la nécessité d’y mettre fin”.
Un long combat risque bien d’opposer les éditeurs et l’institution dans la mise en place de ce “gaming disorder” comme maladie reconnue.