Disney+ autorise le partage de mot de passe… pour le moment
Nos mots de passe sont près précieux aujourd'hui à l'heure où un grand pan de nos vies s'écrit dans le numérique. Pour certains services, cela dit, il peut être utile de partager son mot de passe. Une pratique qui n'est pas particulièrement bien vue...
Le partage de mot de passe est utile lorsque plusieurs utilisateurs d’un même service exploitent un seul et même compte. La pratique est très souvent interdite dans les conditions d’utilisation dudit service. Au mieux, elle est vue d’un mauvais œil par les plates-formes concernées. Mais les gens le font souvent quand même parce que cela évite de devoir souscrire à plusieurs abonnements. Certaines sociétés tentent actuellement de mettre en place des garde-fous contre cette pratique mais le service Disney+ semble ne pas être contre, pour le moment tout du moins.
Disney+ n’a pour l’heure aucun problème avec le partage de mot de passe
Interrogé par The Verge, le président des Services de Streaming chez Disney, Michael Paull, a déclaré que, pour l’heure, l’entreprise n’a rien contre le partage de mot de passe. Cela ne veut pas dire que Disney cautionne la pratique avec Disney+, bien évidemment, mais plutôt que le géant américain reconnaît qu’elle existe et que les utilisateurs le feront de toute façon. Selon ses propres mots : “nous sommes convaincus que les utilisateurs verront la valeur de la plate-forme et qu’ils agiront en conséquence. Ils utiliseront ces comptes pour leur famille, pour leur foyer. Cela étant dit, nous reconnaissons que le partage de mot de passe existe et qu’il continuera d’exister.”
Mais le service a déjà des mécanismes pour lutter contre les éventuelles dérives à venir
Et avant que vous ne vous posiez la question, sachez que Michael Paull a immédiatement précisé son propos en ajoutant que Disney avait d’ores-et-déjà des mécanismes en place qui n’attendent qu’à être activés dans le cas où la situation dégénèrerait : “Nous avons créé une technologie sur nos serveurs que nous utiliserons pour comprendre ces comportements. Et lorsque nous constaterons que ces comportements n’ont aucun sens réel, nous pourrons déployer ces mécanismes que nous avons implémentés pour gérer ces cas déviants.“